Si quelqu’un vous a déclaré la guerre, il n’y a que deux possibilités : se soumettre ou combattre. Il me paraît évident qu’il existe une volonté de reddition dans une vaste partie de l’Europe et rien ne le prouve plus que son obstination à nier, contre toute évidence, qu’une guerre est en cours.[...] Pourquoi ceux qui sont tellement intéressés à nier un état de guerre sont-ils si nombreux en Italie ? Une des raisons est que si une guerre a éclaté, il est inévitable que cela pèse également, au-delà de tant d’autres choses, sur l’équilibre du pouvoir entre les différentes institutions de l’Etat, en particulier entre l’ordre judiciaire et le pouvoir exécutif.
GUERRE : Le tabou violé
Par Angelo Panebianco, traduit de l’italien Albert Capino
Article mis en ligne le 6 octobre 2006