Le choix de l’alya tel qu’elle s’envisage aujourd’hui souffre la comparaison avec ce qu’elle était il y a 50 ans, première époque d’une alya française d’importance. Dans les deux cas, son choix s’est imposé à la lumière d’une crise puissante. Il y a 50 ans c’était la menace d’extermination qui avait pesé sur Israël lors de la Guerre des 6 jours et, surtout, l’abandon d’Israël par la France gaullienne au nom de sa politique arabe, travestie en posture « morale ». Aujourd’hui, des années 2000 à l’affaire Halimi, c’est de l’abandon des Juifs par le Pouvoir face à la vague de l’antisémitisme islamique (dans un schéma général de démission de la France) qu’il s’agit.
Comment concevoir l’alya ? par Shmuel Trigano
Le P’tit Hebdo | Guitel Benishay
Article mis en ligne le 27 juin 2017