On a beaucoup parlé des complaisances de Jean-Luc Mélenchon pour la politique criminelle de Bachar al-Assad en Syrie, mais aussi pour l’Iran et pour Poutine.
On a beaucoup évoqué – et on a eu bien raison – cette « alliance bolivarienne » où entrerait la France une fois qu’elle aurait quitté la trop « américaine » OTAN et qui ferait de nous les alliés de dictatures sud-américaines.
Mais y a une dernière chose que je ne veux pas oublier, en cette veille d’élection : c’est les complaisances de Jean-Luc Mélenchon pour les manifestations antisémites de l’été 2014 ; ce sont ses propos caricaturaux, à l’époque, contre certains juifs ; et c’est sa volonté de stigmatiser la solidarité des Français juifs avec Israël.
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Mélenchon, les Juifs et le « peuple supérieur »
François Heilbronn, professeur Associé à Sciences-Po | Causeur
Article mis en ligne le 19 décembre 2017