Avec Céline, la Race, le Juif, Pierre-André Taguieff et Annick Duraffour tracent le portrait d’un Céline résumé à son seul antisémitisme. Danger, police des lettres ?
L’information est passée presque inaperçue : le 23 février 2016, la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem inaugurait à Villeurbanne, sur le territoire de sa future circonscription, un collège Louis-Ferdinand Céline, presque quatre-vingts ans après la tragique disparition de l’auteur. Elle saluait la mémoire du grand écrivain, mort dans un accident de la circulation, le 20 mai 1936 à Londres, quelques jours après la parution de son second et dernier roman, Mort à crédit.
Effacer Céline ? Une enquête tente de le résumer à son seul antisémitisme
Jérôme LeroyJérôme Leroy | Causeur
Article mis en ligne le 8 avril 2017