Dans un communiqué du 6 avril 2017, le ministère des Affaires étrangères russe évoque le conflit israélo-palestinien, dit son inquiétude devant des “gestes unilatéraux” et donne sa vision d’une solution : deux États vivant en paix et sécurité. Soulignant les relations amicales des deux parties avec la Russie, le ministère réaffirme son engagement pour les principes énoncés par les Nations Unies mais se démarque clairement concernant Jérusalem par rapport à la dernière résolution en date du Conseil de sécurité sur la question, qui islamisait Jérusalem.

Pour Moscou la solution au conflit israélo-palestinien et la situation de blocage actuelle, qui, préoccupent profondément la Russie, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères russe du 6 avril 2017, se trouve dans les « principes approuvés par les Nations Unies »http://www.mid.ru/en/foreign_policy....
Moscou souligne avoir des rapports amicaux avec les deux parties et avoir aussi à cœur « les intérêts de tous les autres pays dans la région et la communauté internationale dans son ensemble. » Branche d’olivier tendue au lendemain d’une attaque aux armes chimiques en Syrie, imputée au protégé de Moscou, Bashar al-Assad, au lendemain de rencontres fructueuses entre le Président Trump et le Premier ministre israélien, le Président égyptien ou de la visite du roi de Jordanie à la Maison Blanche. Alors que le Président Trump vient de déclarer à plusieurs reprises que cette épouvantable attaque aux armes chimiques l’a fait changer d’avis sur Assad « qui a franchi plusieurs lignes rouges », déplorant que cet état de fait soit dû à la pusillanimité d’Obama à l’égard du dictateur syrien.

À propos de Jérusalem, Moscou va aujourd’hui à l’encontre de la dernière résolution du Conseil de Sécurité qui a pu passer grâce à l’abstention de Barack Obama et qui, de fait, islamisait le Mont du Temple ou le Mur des Lamentations.
En effet, le communiqué, précise, concernant cet alignement avec les principes adoptés par les Nations Unies qu’elles incluent « le statut de Jérusalem Est comme capitale du futur État palestinien », ajoutant « en même temps, nous devons affirmer que dans ce contexte nous considérons Jérusalem Ouest comme la capitale d’Israël ».
Enfin Moscou appelle à des négociations directes entre les deux parties. Moscou offrant son aide en la matière et affirmant vouloir se concentrer « sur la garantie d’un libre accès aux lieux saints de Jérusalem pour tous les croyants ». Ce qui est le cas actuellement sauf pour le Mont du Temple qui est régi par le Waqf jordanien. Les Juifs y ont interdiction de prier.