Les entrepreneurs israéliens raffolent de ce genre de paradoxe. Leur pays, dont la contribution à l’industrie automobile fut longtemps marginale, est en passe de devenir un passage obligé pour les plus grands constructeurs. Le récent rachat par l’américain Intel de Mobileye, pionnier de la voiture autonome, pour une somme record de 15 milliards de dollars, n’en est que l’exemple le plus spectaculaire. Au cours des derniers mois, l’allemand Daimler et l’Alliance Renault-Nissan ont tour à tour annoncé leur intention d’ouvrir un centre de recherche et développement en Israël – tandis que nombre de leurs concurrents y ont noué des partenariats avec des start-up engagées dans une rude compétition pour créer la voiture de demain.
Les jeunes pousses israéliennes, championnes de la voiture de demain
Le Figaro, par Marion Louis,
Article mis en ligne le 4 avril 2017