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AIPAC mars 2017 : avec le discours du Vice-Président Mike Pence, l’Amérique que l’on aime
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 27 mars 2017

S’exprimant lors de la soirée d’ouverture de l’importante conférence annuelle du lobby américain AIPAC, qui se tient du 26 au 28 mars 2017, le Vice-Président Mike Pence a prononcé un discours d’une grande fermeté, d’une grande humanité, d’une grande émotion, réaffirmant la solidité et la permanence de l’alliance et de l’amitié entre les États-Unis et Israël sous la présidence et l’impulsion de Donald J. Trump. On y trouvait l’expression des valeurs fondamentales de l’Amérique et des démocraties.

Un discours fort emprunt d’émotion

L’un des moments les plus forts du discours de Mike Pence, Vice-Président des États-Unis, aura sans doute été lorsqu’il évoqua le camp de Dachau et les visites qu’il y a rendues. La première en tant que jeune Américain, la dernière en date, à l’issue de la Conférence de sécurité de Munich où il représentait son pays il y a un peu plus d’un mois. C’est avec son épouse et leur fille qu’ils sont allés dans ce « premier camp de concentration nazi ». Un survivant, Abdi Noor, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-treize ans, qui y avait été interné à l’âge de dix-sept ans, les a accompagnés à travers Dachau, « dans le brouillard de ce début de matinée », leur décrivant « la vie infernale de dur labeur et d’esclavage qu’il y avait endurée. »

Ayant peine à retenir son émotion, Mike Pence, poursuivait le récit d’Abdi Noor : « Tous ceux qui l’entouraient étaient emmenés l’un après l’autre pour ne jamais revenir...et puis il s’est arrêté et a levé les yeux vers moi, les larmes aux yeux, et dit ces mots que je n’oublierai jamais. Il a dit ’et puis les Américains sont venus ’...J’en ai été si fier. Ces mots soulignaient combien la force américaine est impérative et ils nous ont rappelé avec force le lien immuable entre notre peuple et le peuple d’Israël. Avec le leadership du Président Trump, l’Amérique sera forte, plus forte que jamais auparavant. »

Le Vice-Président, s’exprimant en son nom mais aussi en celui du Président des États-Unis expliquait ainsi les raisons des liens immuables entre les deux pays : « Le Président Trump et moi nous tenons aux côtés d’Israël pour la même raison que chaque Américain épris de liberté se tient aux côtés d’Israël : parce que sa cause est notre cause. Ses valeurs sont nos valeurs. Et son combat est notre combat. »

Un Président Trump véritable ami d’Israël et du peuple juif

Il soulignait la longue amitié et la profonde affection du Président pour Israël, le peuple juif, et tous ceux qui ont ce pays à cœur, évoquant sa conversation avec le Premier ministre israélien au lendemain de l’élection présidentielle, la visite de Benyamin Netanyahu à la Maison Blanche, le mois dernier, ou encore son choix, pour « représenter les États-Unis d’Amérique en Israël », de David Friedman, ardent partisan d’Israël et de liens renforcés entre les deux pays. David Friedman, cet avocat, qui doit enfin prêter serment cette semaine, avec le Vice-Président, qui « en est particulièrement honoré » – après de longues manœuvres de retardement de l’approbation de sa nomination par les Démocrates-. La très belle amitié de cet avocat avec le Président a été forgée en 2005, lors de la shiva de son père quand, seul de son entourage, de ses connaissances ou même de ses voisins, Donald Tump, qui n’était alors qu’une relation de travail, avait bravé la tempête de neige pour aller lui apporter son soutien. Un David Friedman présent et très ému, lui aussi.

Mike Pence donnait ensuite l’une des clefs du soutien indéfectible des États-Unis à Israël : « Pour ma part, mon éducation chrétienne m’impose de chérir Israël. Les chants du pays et du peuple d’Israël ont été les hymnes de ma jeunesse. » Israël qu’il a visité à plusieurs reprises avec son épouse et leurs enfants. Le Vice-Président concluait : « Je le dis du fond du cœur, en ce qui me concerne moi et mon foyer, nous prions pour la paix de Jérusalem et tous ceux qui y sont chez eux ».

Jérusalem et la paix

Jérusalem « où, après que l’on en a simplement parlé pendant des décennies, le Président des États-Unis envisage sérieusement d’installer l’ambassade américaine » déclarait Mike Pence.

Il rassurait aussitôt sur la volonté et l’investissement profond du Président Trump « pour trouver une solution équitable et juste au conflit israélo-palestinien », soulignant que celui-ci a envoyé « son représentant spécial pour les négociations internationales, Jason Greenblatt, en Israël et dans les Territoires palestiniens avec comme message son engagement pour établir une paix une paix durable au Moyen-Orient ». Une délégation conduite par le chef de cabinet de Benyamin Netnyahu continue d’ailleurs les discussions avec le représentant qui a représenté les États-Unis au Sommet de la Ligue arabe en Jordanie et y a rencontré des partenaires arabes. N’ayant pu assister au Congrès, le représentant tweetait néanmoins qu’on lui avait rapporté que le discours du Vice-Président avait été extraordinaire. Ce qui a été le cas.

Un avertissement retentissant aux Ayatollahs de Téhéran et à l’État islamique

Le Vice-Président évoquait aussi les grands sujets afférents. Il déclarait : « L’Amérique sera forte face au premier État du monde qui soutient le terrorisme. Cette Administration a averti l’Iran. L’Amérique ne tolérera plus les efforts faits par l’Iran pour déstabiliser la région et compromettre la sécurité d’Israël. Les Ayatollahs de Téhéran admettent ouvertement vouloir effacer Israël de la carte et jeter son peuple à la mer. Pendant des décennies l’Iran a fait passer des armes et de l’argent aux terroristes au Liban, en Syrie et dans la bande de Gaza. Ils ont fait le maximum pour développer des armes nucléaires et des missiles balistiques et, à cause de la fin désastreuse des sanctions liées au nucléaire dans le cadre de l’accord avec l’Iran, ils ont maintenant des ressources supplémentaires pour semer le chaos et mettre Israël en péril. »

Mike Pence poursuivait avec cette promesse solennelle faite à Israël et au monde : « Que je sois clair. Sous le Président Trump. Les États-Unis d’Amérique ne permettront pas à l’Iran de développer l’arme nucléaire. » Et il soulignait : « L’Histoire atteste que l’hostilité envers Israël envers le peuple juif se transforme souvent de pensées mauvaises en actions mauvaises, » une réflexion conduite par lui-même et sa famille depuis Munich avant leur visite à Dachau.

Quant à l’État islamique, « le Président Trump travaille avec nos militaires et....nous traquerons et détruirons ISIS à sa source pour qu’il ne puisse plus menacer les nôtres, nos alliés et notre allié le plus cher, Israël. », disait-il. Une Administration Trump qui n’hésite pas à nommer l’ennemi – comme cela a été le cas sous la présidence Obama-. Ainsi évoquait-il « le terrorisme radical islamique qui a montré son visage odieux en faisant des morts parmi des civils innocents » à Londres la semaine dernière. Une « Administration qui élabore des plans pour vaincre ce terrorisme radical islamique ».

Très applaudi tout au long de son discours, Mike Pence terminait sur une note de vibrant espoir. Il donnait là une image de l’Amérique que l’on aime...

Vidéo du discours : http://video.policyconference.org/w...



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