Le Hezbollah a achevé le processus de noyautage de l’État libanais et de ses institutions. L’élection de Michel Aoun en tant que président, au prix d’un arrangement forcé avec le Hezbollah, a été l’accomplissement de la vision iranienne de contrôler le Liban. La déclaration d’Aoun selon laquelle le pouvoir militaire du Hezbollah est une composante principale de la défense du Liban, confère à cette milice terroriste, l’autorité légale de fonctionner comme une force militaire légitime. La déclaration du président libanais a essentiellement soustrait le Hezbollah aux restrictions imposées par la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies du 2 septembre 2004, qui appelait à « la dissolution et au désarmement de toutes les milices libanaises et non libanaises ».
Israël peut-il échapper à une troisième guerre du Liban ©
YNET et Brig.-Gen. (ret.) Dr. Shimon Shapira – JCPA – adaptation de JForum
Article mis en ligne le 8 mars 2017