La véritable menace pour les Israéliens et les Palestiniens c’est de tomber dans les poubelles de l’histoire parce que leur conflit, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, n’intéresse plus personne.
Jean-Marc Ayrault a décidé de résoudre le conflit israélo-palestinien un dimanche d’hiver à Paris. C’était parfaitement louable et complètement voué à l’échec. Ce n’est pas l’intransigeance, bien réelle, d’un Netanyahu a la tête du gouvernement le plus à droite qu’ait connu Israël, ou encore l’ambiguïté d’Abbas (qui appelait il y a quelques mois encore à « purifier Jérusalem de la souillure juive » ) face au terrorisme des siens, qui rendait l’exercice impossible. C’est bien l’obstination du Quai d’Orsay et du Département d’Etat Américain à s’accrocher à de vieilles lanternes en nous resservant l’idée de la Terre contre la Paix et de la centralité du conflit israélo-palestinien.
En Israël, la fin de l’occupation n’apportera pas la paix
Noam Ohana | Huffingtonpost
Article mis en ligne le 21 janvier 2017