Parfois, les chiffres racontent une histoire plus poignante que les mots ne peuvent le faire : en 1973, l’année de la « guerre de Kippour », la population d’Israël comptait seulement 3 millions de personnes. 3.000 d’entre elles - soit environ 0,1 % de la population - ont été tuées dans la plus traumatisante de toutes les guerres d’Israël. Tenant compte du fait que la quasi-totalité des morts étaient des jeunes hommes, Israël a perdu pendant plus de trois semaines sanglantes 0.2 % de sa jeune génération masculine. Si l’on transpose ces chiffres dans la réalité d’aujourd’hui, ce serait comme si Israël en 2016 perdait 17.000 hommes. Inconcevable dira-t-on… Comme on le disait à l’époque.
Kippour : la guerre qui ne finira pas
i24news | Par Lily Galili
Article mis en ligne le 11 octobre 2016