Moins d’une semaine après l’odieux attentats de Nice, le 21 juillet, François Hollande recevait le Palestinien Mahmoud Abbas à l’Élysée. (1)
Le contenu politique de cette entrevue n’avait vraiment rien d’inattendu. Le communiqué officiel mentionnait la « fragilité de la situation au Proche-Orient » et citait le rapport du Quartet sur les menaces de « la poursuite de la colonisation. » Au passage, il passait sous le tapis, mais cela n’avait rien d’inattendu non plus, la mise en cause du coté palestinien, dans le même rapport, pour « incitation à la violence ». François Hollande s’engageait enfin à poursuivre ses efforts entamés par la réunion du 3 juillet à Paris, démarche destinée en réalité à mobiliser l’opinion mondiale aux côtés des Palestiniens et à favoriser si possible l’isolement international d’Israël.
En guise d’illustration de leur alliance et de l’intimité de leurs rapports, l’Élysée publiait une photos des deux hommes dans les bras l’un de l’autre.
Communiqué de France Israël Marseille - Une étreinte répugnante
Article mis en ligne le 26 juillet 2016