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Israël hérite toujours du rôle du méchant !
Jacques Brassard - Le Quotidien - Judeoscope.ca
Article mis en ligne le 26 juillet 2006

Israël est une démocratie exemplaire à bien des égards. Non seulement les droits et libertés y sont pleinement protégés, non seulement ses institutions sont fondées sur des valeurs et des normes éminemment démocratiques, mais il n’est pas inutile de rappeler que les deux millions d’Arabes qui y vivent jouissent des mêmes droits que les Juifs.

Le problème - que les médias, bien des gouvernements et une large partie de nos élites intellectuelles et politiques jugent préférables d’occulter - c’est que l’État hébreu a dû, depuis sa naissance, affronter des nations hostiles lors de quatre guerres classiques. Vainqueur, il a occupé certains territoires dont l’un était égyptien, la bande de Gaza, et l’autre, Jordanien, la Cisjordanie.

C’est à ce moment que fut inventé, en quelque sorte, le peuple palestinien qui revendiqua la fin de l’occupation des territoires et la création d’un État. En même temps, à la guerre classique a succédé le terrorisme, c’est-à-dire la guerre contre les civils par des attentats-suicides et des tirs de roquettes.

Il essentiel de souligner que le but de cette nouvelle guerre, comme d’ailleurs des autres qui l’ont précédée, consiste dans la destruction pure et simple d’Israël.

Malheureusement, lorsqu’on lit les journaux et qu’on regarde la télé, on se rend compte que cette donnée fondamentale est trop souvent escamotée. Avec, comme conséquence, que l’État agressé est présenté injustement comme l’agresseur et que, inéluctablement, le coupable désigné, c’est toujours Israël.

Pourtant, dans la situation présente, l’agresseur, aussi bien au sud qu’au nord, ce sont les brigades terroristes du Hamas et du Hezbollah. On aurait pu croire que le retrait d’Israël du sud Liban et de la bande de Gaza aurait créé un certain climat de détente et d’apaisement. Ce fut le contraire. Les islamo-terroristes ont sans doute interprété ces opérations comme un aveu de faiblesse de la part d’Israël et une victoire pour eux ; ils ont poursuivi, en les intensifiant, leurs agressions. Israël n’avait d’autre choix que de se défendre.

Il y a, malheureusement, des victimes civiles. De part et d’autre. Comme d’habitude, cependant, les médias occidentaux nous montrent davantage des Libanais ensanglantés (surtout des enfants) que des Juifs tués par les roquettes du Hezbollah. La douleur des proches des victimes mérite compréhension et sympathie, mais cette souffrance bien légitime ne doit pas être mise au service de la propagande islamiste. C’est ce qui est arrivé lorsqu’on a pu voir un membre de la famille montréalaise décimée au Liban, de même qu’un médecin d’ici d’origine libanaise, nous présenter le Hezbollah comme un inoffensif organisme de charité, alors que le monde entier sait très bien qu’il s’agit d’un escadron terroriste qui carbure à la haine du Juif. Qui, de plus, n’a aucun scrupule à disséminer ses centaines de missiles dans des habitations familiales. Sur ordre, le djihadiste sort dans la cour et lance sa roquette. La famille comme bouclier humain en quelque sorte !

Formule à la mode

La formule la plus à la mode par les temps qui courent dans les milieux anti-Israël (dont la France est le chef de file) consiste, non pas à nier brutalement le droit d’Israël de se défendre, mais à proclamer que sa riposte est disproportionnée. Que signifie, concrètement, cette formule alambiquée ? Comme le Hezbollah lance sur les villes israéliennes des centaines de roquettes par jour, à l’aveuglette, doit-on comprendre que ce serait une riposte « proportionnée » si Israël faisait exactement la même chose ?

La vérité, c’est qu’Israël fait preuve de retenue. Si ce n’était pas le cas, c’est par milliers qu’on compterait les victimes libanaises.

C’est plutôt rarissime, une armée qui annonce à l’avance ses cibles par tracts demandant à la population civile de se retirer.

Voilà que l’ONU entre en scène. Ce haut-lieu du Bavardage International, dont l’impuissance est légendaire et dont l’hostilité persistante à l’égard d’Israël est bien connue, n’a même pas réussi à faire respecter sa résolution stipulant le désarmement du Hezbollah. La présence d’un de ses contingents à la frontière israélo-libanaise depuis des années n’a pas pu empêcher le Hezbollah d’agresser l’État hébreu. Ne nous étonnons donc pas que le niveau de confiance d’Israël envers l’ONU ne soit pas très élevé. Cela dit, la position du gouvernement canadien sur ce conflit m’apparaît toujours pertinente et bien fondé.



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