Tout va très bien madame la marquise, Boris Cyrulnik, ce neuropsychiatre universellement reconnu, propose quant à lui, une formulation quelque peu différente mais dont le sens est vraiment très voisin : « Je suis optimiste car on court à la catastrophe ». Dans son livre paru récemment sous le titre : « Ivres paradis, bonheurs héroïques », il reprend l’idée de l’importance des héros dans l’imaginaire primordial d’un enfant, base essentielle à la construction de sa personnalité.
Ainsi parmi les surhommes qui sévissaient après la seconde guerre mondiale, l’histoire poético-pathétique de Rémi, ses trois chiens et son singe, issus du roman « Sans famille », non seulement symbolisait mais racontait exactement ce qu’avait été le début du parcours de ce grand professeur.
Boris Cyrulnik : La France, le terrorisme, la catastrophe…et l’espoir (Par Bely)
Coolamnews
Article mis en ligne le 28 avril 2016