La génération de la Shoah s’est trouvée prise entre deux exigences contraires mais également indispensables à la survie du judaïsme et des juifs.
La génération de la Shoah s’est trouvée prise entre deux exigences contraires mais également indispensables à la survie du judaïsme et des juifs.
Trois obstacles ont empêché la génération qui nous précède de rendre compte de la connexion fondamentale et du lien insécable qui unissent le judaïsme et la philosophie ou la pensée moderne¹. 1. L’existence de la Shoah et la nécessité de trouver une issue à l’exil. 2. Les orientations essentiellement économique et sociale de la recherche historique. 3. La domination de la philosophie idéaliste classique allemande, profondément anti-judaïque, sur la philosophie contemporaine.