Le premier ministre a remplacé François Hollande lundi soir au dîner du Crif, avec un discours nettement plus musclé.
Parmi les habitués du dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives), seul François Hollande manquait à l’appel lundi soir. Il est resté à Bruxelles pour un autre dîner, organisé par le Conseil européen autour du premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. Manuel Valls a été chargé de lire le discours du président à sa place, et il y a visiblement rajouté sa patte. Un signe ne trompe pas : le premier ministre a parlé plusieurs fois de « terrorisme islamiste », alors que François Hollande se garde de toute référence à la religion musulmane, fût-ce pour en dénoncer les dérives, quand il s’exprime sur le terrorisme.
Dîner du Crif : pour Valls, « l’antisionisme » est synonyme de « l’antisémitisme »
Le Figaro.fr | Judith Waintraub
Article mis en ligne le 8 mars 2016