Manuel Valls a pris la plume pour soutenir l’écrivain Kamel Daoud attaqué par des universitaires après un texte sur les violences de Cologne...
Gilles Clavreul : Je trouve rassurant qu’en France des dirigeants politiques de premier plan prennent la plume pour défendre un intellectuel lorsqu’il est menacé de mort. En attaquant ainsi Kamel Daoud, les pétitionnaires du Monde ont fait cause commune avec des idéologues qui prononcent des fatwas et appellent au meurtre. La réalité dans cette affaire est qu’il y a d’un côté des idées et de l’autre des mitraillettes. Ceux qui de bonne foi émettent des critiques sur le positionnement de Kamel Daoud doivent avoir conscience qu’ils se rangent du côté de ceux qui refusent le combat d’idées au profit de la lutte armée...