« Présider la République, c’est ne pas inviter de dictateurs en grand appareil à Paris. »
Par cette phrase, prononcée lors de son discours de campagne du 22 janvier 2012 au Bourget, le candidat François Hollande s’engageait s’il était élu à rompre avec la pratique de ses prédécesseurs qui, tous, avaient reçu à l’Elysée des chefs d’état autoritaires. Le souvenir de Mouammar Kadhafi plantant sa tente dans les jardins de l’Hôtel de Marigny, résidence officielle des hôtes de l’Etat, durant sa visite à Nicolas Sarkozy ou celui de Bachar el-Assad descendant les Champs-Elysées aux côtés de ce même président, étaient encore frais.
Un dictateur en grand appareil à Paris
RECITSDACTU
Article mis en ligne le 27 janvier 2016