On ne sait si la colère ou le chagrin l’emporte lorsque l’on regarde l’histoire terrible des Juifs des pays arabes qui vécurent avec un statut de dhimmi avant la création d’Israël, ses brimades, contraintes et même pogroms, et qui subirent des violences accrues, devenues légales, lors de la création de l’État hébreu, le sionisme étant un prétexte idéal. Un éxode forcé qui dura des années et se poursuivit jusque 1974 pour certains pays, avec 4500 Juifs environ restant aujourd’hui dans les pays arabes. Devenus Judenrein, nous dit l’historien David Littman aujourd’hui disparu. Leur histoire est racontée par Pierre Rehov dans “Slient Exodus”, les Réfugiés du Silence, qu’il vient de mettre à jour et auquel il offre l’accès pour tous

Pierre Rehov a filmé des témoins directs, montre des archives des diverses époques et l’on voit toujours cette haine irrationelle et profonde arabo-musulmane envers les Juifs. Que ce soit celle du mufti de Jérusalem, ami d’Hitler, friand du spectacle des camps de concentration, des Égyptiens qui saccagèrent la grande synagogue du Caire, des Irakiens qui violèrent, éventrèrent, des Libyiens qui ne firent guère mieux, ou encore des pogroms perpétrés au Maroc, en Syrie, au Yemen ou en Tunisie. Partout des synagogues et maisons brûlées, des tortures, des voisins arabes ayant toujours vécu en bonne intelligence avec les Juifs se retournant contre eux. Un million de Juifs durent fuir les pays de leurs ancêtres, sans pouvoir emporter grand chose, et allèrent s’établir dans des pays occidentaux mais surtout en Israël où ils vécurent dans des camps de fortune, sans jamais bénéficier du statut de réfugié. Mais dès la déclaration d’indépendance d’Israël cinq États arabes attaquèrent le pays considéré comme “dhimmi”. De rares dirigeants arabes cependant admettant les liens entre les Juifs et Israël. Si le pays avait été reconnu alors il n’y aurait jamais eu de réfugiés arabes.
Ce que des historiens comme Bat Yor et David Littman ou des personnalités comme Ytzhak Navon, ancien Président d’Israël, ou Moïse Rahmani, le député Moshe Shahal, pour n’en citer que quelques uns, racontent. En quelques années la population israélienne augmenta de 140% mais tous ces réfugiés furent intégrés dans le pays avec l’aide des communautés juives dans le monde. Contraste saisissant avec les réfugiés palestiniens, ccondition héréditaire, instrumentalisés par divers dirigeants arabes et des organismes tels que l’UNRWA, ce que Pierre Rehov raconte dans “From the River to the Sea”, documentaire qu’il met aussi à la disposition de tous https://www.youtube.com/watch?v=G5s....
On retrouve aussi des mensonges de personnalités arabes, comme Abdel Shafi. Les pays arabes ne reconnaissant d’ailleurs pas cette histoire et leur reponsabilités. Bill Clinton reconnût à Camp David qu’il y avait deux groupes de réfugiés, annonçant la création d’un fonds d’aide qui ne vit pourtant pas le jour. Quant aux Nations Unies, la question de sréfugiés juifs des pays arabes a toujours été ignorée...

Ce documentaire trouve des échos saisissants avec les violences palestiniennes d’aujourd’hui, cette haine, cette volonté de tuer, d’égorger, de brûler les lieux saints juifs, ces mensonges et cette incitation à la haine et la violence de leurs dirigeants...

Pour voir le film : https://www.youtube.com/watch?v=wFy...

Documentaire en arabe, hébreu, français, russe, sous-titré en anglais.

Notes en français http://pierrerehov.com/language.htm