Notre ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait l’air las et désabusé, dans les salons de l’hôtel King David de Jérusalem, où il faisait, dimanche 21 juin devant quelques journalistes, le bilan de son rapide périple proche-oriental. Le Caire, Amman, Ramallah, Jérusalem, trente-six heures pour débloquer un processus de paix israélo-palestinien en état de mort cérébrale. Il venait de subir une sérieuse rebuffade de Benyamin Netanyahou, qui lui a signifié sans détour qu’Israël ne se laisserait jamais imposer « un diktat », à savoir la création et la reconnaissance, par les instances internationales, d’un Etat palestinien sans l’aval préalable des Hébreux.
Grosse fatigue de Laurent Fabius. Son plan de paix, personne n’en veut…
Luc Rosenzweig | Causeur
Article mis en ligne le 24 juin 2015