Chaque année, le 24 mai, l’anniversaire du retrait israélien du Sud-Liban en 2000, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononce un discours au Liban. C’est toujours le même discours, vantard et menaçant contre Israël. Mais cette année, le discours était différent. Pour la première fois en 15 ans nous avons eu droit à un autre Nasrallah, moins arrogant et moins sûr de lui. L’ennemi habituel d’Israël a été remplacé par une nouvelle menace, celle du groupe Etat islamique. Nasrallah a décrit ce nouvel ennemi comme une “menace existentielle”.