En une semaine, le groupe État islamique (EI ou Daesh) s’est emparé de Ramadi, en Irak, et de la cité antique de Palmyre, en Syrie, ainsi que le dernier poste-frontière entre les deux pays qui étaient encore il y a peu tenu par les forces syriennes.
Désormais, et même s’il a subi quelques revers au cours de ces derniers mois, notamment à Kobané (face aux Kurdes) et à Tikrit (face aux milices chiites), l’EI contrôle près de la moitié de la Syrie – et donc de la quasi-totalité des champs pétroliers et gaziers – ainsi que les provinces irakiennes d’al-Anbar et de Ninive. En outre, comme l’a souligné Matthew Henman, de l’IHS Jane’s Terrorism and Insurgency Centre, la prise de Palmyre pourrait être le point de départ d’une offensive vers Damas et Homs.
Le président Obama n’a pas l’intention de changer de stratégie face au groupe État islamique
Zone Militaire
Article mis en ligne le 23 mai 2015