C’est écrit sur sa pierre tombale : « Ilan Jacques Halimi, torturé et assassiné en France parce qu’il était juif à l’âge de 23 ans. » Ilan Halimi est enterré à Jérusalem où « personne ne pourra aller salir sa tombe. (…) Il est en paix », avait raconté avec douceur sa sœur Yaël (Le Monde, 17/10/2014). Prémonition ? On peut se le demander. Et si Ilan Halimi avait était enterré en France, sa tombe aurait-elle profanée, un jour ou l’autre ? Cette question vous choque ? Car, voilà, que l’on apprend qu’une toute petite plaque en sa mémoire, au demeurant relativement discrète et posée à même le sol au pied d’un jeune chêne dans le parc Richelieu, au centre de la ville de Bagneux (après une cérémonie de commémoration en 2011), a été cassée, profanée.
Lorsque l’on salope une plaque en la mémoire d’Ilan Halimi
Marc Knobel | CRIF
Article mis en ligne le 4 mai 2015