C’était l’homme à abattre, unanimement désigné comme celui qui empêche l’avènement du meilleur des mondes proche-oriental par son entêtement à défendre bec et ongles le seul Etat juif de la planète. Benyamin, dit Bibi, Netanyahou a déjoué tous les pronostics estimant que son peuple, effrayé par son comportement de voyou diplomatique narguant les grandes puissances, allait lui préférer quelqu’un de plus convenable aux yeux des donneurs éternels de leçons de maintien au « peuple à la nuque raide ».
Rarement dirigeant d’un Etat démocratique ne fut plus vilipendé que lui : en Europe, la gauche exècre ce tenant du libéralisme extrême qui ne se soucie guère de la redistribution équitable des richesses produites et la droite ne lui pardonne pas de perturber ses petits arrangements avec les potentats arabes.
Le discours des opposants à Netanyahou nous a intoxiqués
Israël : Bibi-le-diable triomphe
Luc Rosenzweig | Causeur
Article mis en ligne le 19 mars 2015