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[Archives] France 2015 : on attaque et on tue depuis l’année 2000 au nom de musulmans
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 16 novembre 2015

Effroyable tuerie au siège parisien du journal satirique Charlie Hebdo, connu pour railler tous azimuts, en ce 7 janvier 2015. A juste titre la France s’émeut...sauf ceux qui exultent sur les réseaux sociaux. Prise de conscience incontournable devant l’ampleur et la nature de l’attentat, qualifié de terroriste par François Hollande. Commis, semble-t-il, au nom de l’islam. Or, depuis l’année 2000 des citoyens français sont pris pour cible aussi au nom de cette seconde religion en France. Et plus récemment ce sont des soldats, des policiers, des badauds dans un marché de Noël qui ont été visés. A bas bruit presque.

Charlie Hebdo : la liberté d’expression prise pour cible au nom de l’islam

Douze personnes assassinées, dont quatre journalistes phares de la publication, de nombreux blessés, des dizaines en état de choc. Les assassins qui ont fait irruption dans les locaux parisiens de Charlie Hebdo en ce 7 janvier ont réussi leur coup. Perpétré, semble-t-il, au nom du Prophète ou d’Allah, bref de l’islam. Pourtant pas les seules têtes du Turcs de l’hebdomadaire satirique...mais les seuls à attaquer au cocktail Molotov ou à l’arme automatique...

Tout ce qui est respectable en France condamne. Y compris Dalil Boubakeur, un modéré, Recteur de la Mosquée de Paris, Président du CFCM. Mais qui n’était parvenu qu’à réunir de 2 à 300 manifestants pour condamner l’assassinat du guide de montagne Hervé Gourdel, homme de bonne volonté, ayant fait confiance à des « amis » rencontrés sur facebook, les ayant accompagnés en Algérie, kidnappé puis assassiné par des Islamistes.

On ajoutera pourtant que lors de la publication par Charlie Hebdo des fameuses caricatures danoises ce même Dalil Boubakeur avait assigné l’hebdomadaire en justice. Philippe Val, le directeur de la rédaction de l’époque, avait été relaxé. Victoire pour la liberté d’expression...jusqu’à aujourd’hui.

Une forme de terrorisme islamiste sévit en France depuis l’année 2000

Mais une forme de terrorisme islamiste sévit en France depuis l’année 2000, le terrorisme visant à terroriser une population donnée. Terrorisme de moindre ampleur, certes, ne se manifestant que par des insultes ou des agressions physiques limitées au départ mais finalement de même nature. Prenant pour cibles les Juifs. Ce contre quoi Sammy Ghozlan, ancien commissaire de police, se mobilisa très tôt en créant le Bureau National de Vigilance qui constata l’apparition d’un « un nouvel antisémitisme » avançant sous la guise de « l’antisionisme ». Il faut revoir à ce propos son interview réalisée par Europe-Israël.

Les auteurs de ces délits étant musulmans dans leur quasi-totalité. Un exode des juifs commença alors depuis les banlieues françaises où ils étaient établis vers des grandes villes où ils se sentaient moins menacés. Avant les départs pour Israël auquel on assiste aujourd’hui. Sammy Ghozlan, lui-même ayant aujourd’hui décidé de quitter la France.

Des pouvoirs publics détournant le regard au départ

Or, lors d’une réunion des Amis du CRIF, François Hollande, alors Secrétaire général du PS avait déploré que le PS au pouvoir à l’époque n’avait pas su prendre la mesure de ces actes antisémites classés alors comme de la délinquance banale...Ce qui avait permis à cette forme de terrorisme de se développer, les auteurs pensant pouvoir agir en toute immunité...

Aurélie Filippetti, alors porte-parole des verts parisiens dénonçait en 2003 « les dérives antisionistes et antisémites qui gangrènent les mouvements de gauche et d’extrême gauche ». C’était dans la foulée de manifestations violemment anti-israélienne à Paris au cours desquelles des membres de l’Hashomer Hatzair, organisation de jeunes juifs de gauche, furent sauvagement agressés et où entendit des slogans clairement antisémites. Alors que des drapeaux du Hamas ou du Hezbollah, organisations terroristes islamistes étaient déployés...

Dans son interview Sammy Ghozlan dénonce par ailleurs un facteur aggravant qu’il avait noté très tôt, à savoir l’attitude de municipalités de gauche abondant dans le sens de ces agresseurs. Glorifier un terroriste ayant tué des civils au motif qu’il serait palestinien équivaut, qu’on le veuille ou non, à inciter à la violence antisémite. Ce que l’on a pourtant vu à plusieurs reprises, y compris récemment.

Qui sème un petit terroriste franco-palestinien récolte la tempête....

Cette chasse aux voix dans certains quartiers a eu son point culminant avant l’élection de l’actuel Président de la République avec la tournée triomphale organisée par la gauche pour un petit terroriste franco-palestinien du FPLP, n’ayant rien accompli à part ce forfait, qui devint citoyen d’honneur de la ville de Beaumont ou de Grigny, fut reçu par Bertrand Delanoe, alors Maire de Paris, ou du Président du Sénat d’alors... entre autres personnalités de gauche. Émergence d’une France malade d’un antisémitisme musulman. Même s’il ne s’agit bien entendu pas de tout musulman...

Plus tard on a assisté à Toulouse à l’assassinat d’enfants juifs poursuivis par le terroriste jusque dans leur école, meurtres miroirs d’autres meurtres d’enfants en Judée Samarie. Avec, toujours, cette composante islamiste. L’assassin avait aussi tué des soldats français, un symbole, auparavant... Comme fut torturé et assassiné Ilan Halimi, dont la tragique histoire fut sobrement et brillamment racontée dans un film boudé par le public français.... Comme fut massacré le DJ Sébastien Selam sur qui s’acharna un voisin, qu’il avait pourtant aidé......
On pense aussi à ce Franco-Algérien Mehdi Nemmouche qui abattit quatre personnes dans le musée juif de Bruxelles ...

Cet été en France lors de violentes manifestations anti-israéliennes des manifestants brandissaient des drapeaux du Hamas, organisation terroriste islamiste, ou des professions de la foi musulmane…
Tuer des juifs, comme le veut Allah clament certaines personnalités musulmanes ou la tradition

D’ailleurs, nombre de dirigeants musulmans proclament que « tuer des juifs, c’est se rapprocher d’Allah », à San Francisco ou ailleurs …. Et une courte prière, la Fathia répétée dix-sept fois par jour par tout musulman pratiquant, la Fatiha, enseigne le rejet de ceux qui se sont « égarés » – les chrétiens- et ceux qui ont « encouru la colère du Prophète » – les juifs- Ce qui est rappelé dans la Charte du Hamas appartenant au mouvement des Frères musulmans. Leur idéologue, Youssef Qaradawi ne se privant pas d’enjoindre ses troupes à « tuer des juifs ».... Ce qu’il faisait encore depuis Doha en mai 2014 lors d’une Conférence de l’Union Internationale des Sages musulmans.

Il serait grand temps que les autorités musulmanes de premier plan, partout où elles se trouvent, dénoncent enfin véritablement et définitivement tout assassinat, quel qu’il soit, commis au nom de leur religion.



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