Sultan Abu Al-Einein, conseiller d’Abbas, payé par EU et autres donateurs, qualifie l’attentat terroriste ayant fait quatre morts et huit blessés dans une synagogue de Jérusalem le 18 novembre « d’acte héroïque » et les terroristes qui ont tué et blessé à la hache, au couteau, à l’arme à feu, de « martyrs », statut glorieux pour tout musulman, ouvrant les portes du Paradis. Jamal Tirawi, porte-parole du Fatah de Mahmoud Abbas, soutient l’opération et « accompagne les martyrs au Paradis ». Le Fatah fête les meurtres, notant que la « population de Cisjordanie distribue des sucreries en signe de joie » et explique in petto que le désaveu d’Abbas n’est que comédie à usage occidental.

Ces réactions-là vous ne les lirez que dans très peu de media. Comme très peu de media se font l’écho de l’incitation à la haine et à la violence permanente de l’Autorité palestinienne, du Fatah et de leurs divers responsables, Abbas en tête. Pourtant on sait que les mots peuvent tuer. Pourtant la France, par exemple, en est consciente au point de ne pas laisser Mein Kampf, ouvrage incendiaire d’Hitler en vente libre sans qu’un avertissement ne figure dans l’édition chez les libraires.

Mais étrangement, concernant les Palestiniens, la plupart des media et des responsables politiques sont devenus sourds et aveugles. Incurie ou volonté de ne pas voir, de ne pas savoir ? Car les sources existent. L’Observatoire des Média Palestiniens Palestinian Media Watch traduit depuis des années toutes les déclarations marquantes faites au sein de l’Autorité palestinienne et de ses affiliés donnant un aperçu de la réalité palestinienne. En anglais, certes, mais certains de ses Bulletins ont été traduits en français par le CRIF à une époque et www.desinfos.com les mentionne régulièrement.

Nul ne peut ignorer que le 16 novembre AP et Fatah appelaient les Palestiniens à « verser des ruisseaux de sang pour purifier Jérusalem », qualifiant les assassins de « Martyrs » à admirer et dont l’exemple doit être suivi.

Quant à la condamnation de cet attentat par Abbas, elle n’est que comédie destinée à la communauté internationale, c’est le Fatah lui-même qui le dit aujourd’hui en interne...

Complicité de facto de ceux qui financent l’Autorité palestinienne sans contrôle ni conditions

Ce qui pose la question du financement de l’Autorité palestinienne par des pays occidentaux France ou Union européenne en tête. Car une partie de ces fonds est utilisée pour la promotion du terrorisme. Exemple : un « documentaire » diabolisant les juifs réalisé et programmé par la télévision officielle palestinienne, diffusé le 1er janvier 2013 et le 11 novembre 2014, cela a un coût. Un « programme pour enfants » leur enseignant que l’on doit tuer tous les Juifs, cela a un coût.

Cette incitation à la haine, au terrorisme étant constante et multiforme, les sommes en question, payées par les contribuables des pays donateurs, dont la France, sont loin d’être négligeables. Fonds devant en principe aider l’Autorité palestinienne vivant de l’assistanat, à construire des infrastructures et une économie viable. D’autant que s’ajoutent à ces fonds utilisés pour inciter è la haine les « salaires » versés aux terroristes jugés et en prison ou aux familles de ceux qui ont été tués. Un scandale s’élevant à des millions chaque mois

Enfin les dirigeants occidentaux qui ne conditionnent pas l’aide versée à l’arrêt effectif de cette incitation et ceux qui entendent suivre Abbas dans ses revendications de création d’État, en sont, in fine, complices.