L’essayiste d’extrême droite était convoqué vendredi 17 octobre devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Récit. Crâne rasé, blouson de cuir et tee-shirt noir portant l’inscription « goy » en lettres gothiques. En débarquant dans la salle d’audience, Alain Soral donne le ton. L’essayiste d’extrême droite n’est pas venu pour se défendre, mais pour provoquer. Accusé d’incitation à « la haine, la discrimination ou la violence » à l’égard du journaliste Frédéric Haziza et de la communauté juive, Soral ne cherche même pas à nier les faits qui lui sont reprochés. Il préfère se servir de son temps de parole pour se livrer à une tribune politique devant un public acquis à sa cause.
Le délire « judéophobe » d’Alain Soral
Par NICOLAS GUÉGAN | Le Point.fr
Article mis en ligne le 20 octobre 2014