Frontières, nation, identité, appartenance. Alain Finkielkraut n’a pas peur des mots. Seulement de la réalité qu’ils véhiculent. Il est inquiet, Alain Finkielkraut. Inquiet et aussi, passablement agacé. En cause : les menaces qu’il estime peser aujourd’hui sur la société française et notre incapacité à les reconnaître et à les nommer ; à voir la réalité et à la dire. En tête de sa black-list, – livrée en octobre dernier dans L’Identité malheureuse – le phénomène de “désaffiliation” qui sévit en France depuis que s’y érodent l’idée d’enracinement sur un territoire, celle d’appartenance à un peuple et jusqu’à celle de nation elle-même.
Alain Finkielkraut : « Il n’y a pas de nation sans préférence nationale »
Le Nouvel Economiste
Article mis en ligne le 18 septembre 2014