Le Conseil de Sécurité de l’ONU a échoué à trouver un accord mardi sur une déclaration condamnant l’attentat-suicide de Netanya, après une discussion entre les Etats-Unis et l’Algérie, le seul membre arabe de conseil.
Une déclaration, semblable à été adoptée par le quartet des conseillers au processus de paix au Moyen-Orient qui a aussi pressé la Syrie de fermer les bureaux du Jihad Islamique, qui a revendiqué l’attentat de lundi qui a tué cinq Israéliens et en a blessé plus de 35.
L’Ambassadeur John américain Bolton à l’ONU a dit que l’Algérie n’approuvait pas la déclaration « et nous n’allons pas simplement pas accepter de diluer une déclaration de presse du Conseil de sécurité. »
Par contraste avec les résolutions, les 15 membres de conseil doivent approuver les déclarations.
L’ambassadeur à l’ONU de l’Algérie, Abdullah Baali, a dit qu’il avait proposé une réunion de diplomates cadets pour discuter du projet et fait des suggestions mais Bolton a refusé.
« A prendre ou à laisser n’est pas la voie des travaux du conseil qui doivent fonctionner, » a-t-il dit à Reuters.
Baali a dit qu’il était prêt à discuter de la mention de la Syrie, mais avait aussi cherché à dire quelque chose sur « l’utilisation disproportionnée de la force » par Israël qui a abouti à la mort d’un enfant dans la ville de Rive Occidentale de Djénine la semaine dernière.
Mais Bolton a dit que Baali avait objecté sur la référence à la Syrie et au groupe de Jihad Islamique.
« Il n’y a aucune question à se poser ici pour ce qui a conduit à l’attentat ou d’où les ordres sont venus, » a dit Bolton. « Il n’y a rien à abandonner ou à négocier. »
Israël intensifie les opérations militaires après l’attentat à l’entrée à une galerie marchande dans la ville du bord de la mer. Le jihad Islamique a pris la responsabilité de l’attentat de Netanya comme des trois attentats-suicide précédents cette année.
Le quartet des conseillers au Moyen-Orient - les Etats-Unis, la Russie, l’Union européenne et les Nations unies - a condamné lundi l’attentat dans une déclaration publiée par le Secrétaire général Kofi Annan. Il a pressé la Syrie de prendre des mesures immédiates pour fermer les bureaux de Jihad Islamique et empêcher les groupes armés impliqués dans l’activité terroriste d’employer son territoire. "