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Un officier français des Nations unies tué au Sud-Liban
Article mis en ligne le 9 janvier 2005

Un officier français servant au sein de l’Organisme des Nations unies chargé de surveiller la trêve entre le Liban et Israël (ONUST) a été tué dimanche au Sud-Liban par un « échange de feu entre Israéliens et Hezbollah » après un attentat du mouvement terroriste chiite dans le secteur des Fermes de Chebaa, selon le ministère français de la Défense.

En représailles à l’attentat du Hezbollah qui a tué un soldat israélien, selon Tsahal, l’aviation de l’Armée de l’air d’Israël a tiré des missiles et obus sur trois postes d’observation du Hezbollah, d’après des responsables de la sécurité libanaise.

NDLR : La question posée est de savoir si, le fait de poster des « obsevarteurs » de l’ONUST dans les même postes d’observation que ceux du Hezbollah, ne leur fait-il pas courir des risques inutiles.
La cohabitation d’observateurs de l’ONUST chez les « terroristes » du Hezbollah, leur enlève certainement toute neutralité
.

A Paris, la ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie a rendu hommage « à la mémoire du commandant Jean-Louis Valet, officier français tombé ce jour au service de la paix au Liban » et adressé « ses condoléances attristées à sa famille et à ses proches ».

Le commandant Valet, selon un communiqué du ministère, était « détaché depuis juillet 2004 de l’état-major des armées » au sein de l’ONUST. L’officier a été tué « lors d’un échange de feu entre Israéliens et Hezbollah au Sud-Liban, à proximité des Fermes de Chebaa ». Un officier suédois de l’ONUST, ajoute le ministère, « a été blessé au cours de la même action ». Une enquête de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) « est actuellement en cours pour préciser les circonstances de cet événement ».

L’ONUST est composé de 153 observateurs militaires, dont 52 officiers (parmi lesquels trois officiers français) provenant de 23 pays. Cet organisme assure une mission de surveillance du cessez-le-feu dans la région, suite à la résolution 50 du Conseil de sécurité des Nations unies approuvée le 29 mai 1948. Il est placé sous commandement opérationnel de la FINUL.

D’après Milos Struger, porte-parole de la FINUL, l’officier français « a été tué par un bombardement provenant de la partie israélienne de la Ligne Bleue », définie par l’ONU après le retrait unilatéral israélien du Sud-Liban en 2000, au terme de 18 ans d’occupation. « La FINUL a ouvert une enquête sur cet incident tragique », a ajouté M. Struger.

Le Hezbollah avait auparavant revendiqué dans un communiqué transmis à l’Associated Press l’attentat à la bombe qui a pris pour cible à 11h50 (9h50 gmt) une patrouille israélienne sur la route du poste-frontière de Zebdine, affirmant avoir « frappé directement » une jeep de Tsahal. Cette attentat, précise le communiqué, intervient « dans le cadre de nos efforts pour libérer les terres libanaises toujours sous occupation dans le secteur des Fermes de Chebaa ». Situé à 100km au sud-est de Beyrouth, il reste le principal point de discorde après le retrait israélien du Sud-Liban.

Pris à la Syrie en même temps que le plateau du Golan en 1967, il est revendiqué par le Liban et Damas. Selon Israël et l’ONU, le secteur est syrien, et son avenir doit être négocié entre Damas et Jérusalem. La dernière attaque du mouvement terroriste Hezbollah y remonte au 8 juin dernier.



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