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Appel au Président de la République et au Gouvernement français
groupe d’amitié France/Israël à l’Assemblée nationale
Article mis en ligne le 6 juillet 2011

Israël a mis fin, de son propre chef et sans accord de paix en échange, à l’occupation de la Bande de Gaza en septembre 2005. Après son départ, Israël n’a pas imposé de blocus à la Bande de Gaza dans l’espoir que la population gazaouie saisisse l’opportunité de sa pleine souveraineté pour bâtir un avenir meilleur. Au lieu de cela, le Hamas a conquis le pouvoir par la force en 2007 et a bombardé les populations civiles israéliennes avec 12 000 roquettes. Ces tirs de roquettes constituent un acte de guerre et un crime.

C’est en réponse à cet acte de guerre et à ce crime qu’Israël et l’Égypte ont imposé un blocus militaire et maritime à la Bande de Gaza, et ce, afin de s’assurer que le Hamas ne puisse pas importer des armes et des roquettes par voie maritime. La nécessité et l’efficacité de ce blocus ont été de nouveau confirmées en mars 2011, lorsque la marine israélienne a arraisonné le « Victoria », un navire bourré d’armes destinées à la Bande de Gaza et affrété de surcroît par une société maritime française.

Ce blocus n’est que militaire et maritime. Il ne s’applique pas aux vivres et aux médicaments, qu’Israël continue de faire parvenir par voie terrestre dans la Bande de Gaza, et ce, en dépit de l’état d’hostilités initié et entretenu par le Hamas. Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu, de crise humanitaire à Gaza. Il n’y a qu’un manque sporadique de certains produits, lequel manque cessera dès l’instant où le Hamas mettra fin à ses attaques injustifiées.

L’imposition d’un blocus en réponse à des actes de guerre est reconnue comme légale par le droit international. C’est en vertu de ce droit, par exemple, que les États-Unis ont imposé un blocus à Cuba pendant la Crise des Missiles. Le droit international permet par ailleurs d’appliquer un blocus maritime dans les eaux internationales lorsqu’il est clair que des navires se dirigent vers les eaux territoriales avec pour intention de violer le blocus.

Le projet de cette flottille à destination de Gaza, n’est pas d’apporter une aide humanitaire. Cette aide peut être fournie via le Port d’Ashdod (Israël) ou le Terminal de Rafah (Egypte), qui a été ré-ouvert.

Le but de ces navires est de créer une pression internationale sur Israël pour mettre fin au blocus militaire et maritime, et donc de permettre au Hamas d’importer des armes.

Un des navires qui s’apprêtent à briser le blocus, est un bateau français, l’opération étant financée entre autres par le comité d’entreprise de la SNCF de la Région PACA. Des ressortissants français sont sur cette embarcation. Le but de cette flottille et de violer le droit international et de permettre l’infiltration et l’usage d’armes contre la population civile israélienne. L’envoi de ce navire constitue donc un acte de guerre contre l’État d’Israël.

Bien que l’État français ne soit pas impliqué dans l’organisation et dans l’envoi de ce navire, il s’agit bien d’un navire français ayant déjà quitté un port français.

La non-intervention de l’État français, justifiée certes pour des raisons juridiques, contre une opération privée dont le but est de violer le droit international et de prendre part aux crimes du Hamas contre la population civile israélienne, ne saurait dispenser la France de condamner fermement une action illégale et hostile contre un pays ami, et de mettre en garde contre les conséquences graves éventuelles d’une riposte légitime de l’armée israélienne.

En conséquence, nous en appelons au Président de la République et au Gouvernement pour réaffirmer la condamnation de cette opération au nom de l’honneur et des intérêts de la France.


Claude Goasguen, président du groupe d’amitié France/Israël à l’Assemblée nationale, et les députés : Jacques-Alain Benisti, Alain Moyne-Bressand, Daniel Mach, Rudy Salles, Geneviève Levy, Emile Blessig, Patrick Balkany, Richard Mallié, Patrick Beaudouin.



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