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Michel DARMON - Ingénieur général du Génie maritime (cr) | Président d’honneur de France-Israël, Alliance Général Kœnig
lundi 6 décembre 2010
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À peine Mme Alliot-Marie a-t-elle été choisie par M. Sarkozy comme ministre des Affaires étrangères de la France que, le 1er décembre devant l’Assemblée nationale, elle a repris à son compte les clichés aussi usés que maléfiques de notre diplomatie sur le Proche-Orient.
Tout y était : État palestinien indépendant, viable et démocratique ; frontières de 1967 ; Jérusalem capitale de deux États ; prorogation du moratoire sur les constructions ; colonisation qui doit cesser ; stabilité de la région et même du monde conditionnée par ces questions, hommage à la Ligue Arabe. Et bien sûr – il faut faire preuve d’équilibre – la sécurité pour Israël.
Dans sa stratégie d’élimination d’Israël, un représentant de la Ligue Arabe n’argumenterait pas autrement devant des parlementaires français. Mme Alliot-Marie a bien appris sa leçon des bureaux du Quai d’Orsay. Elle semble leur obéir quand une politique plus respectable et plus courageuse voudrait qu’elle les commande.
Ses propos appellent plusieurs termes correcteurs :
Mme Alliot-Marie a affaibli l’ultime forteresse qui nous protège des assauts contre l’Europe. Qu’elle considère qu’un Israël fort est nécessaire au bon état du monde. Et que, selon les mots d’Alan Dershowitz, elle évite de franchir la limite entre l’honnêteté et l’infamie.