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La raison pour laquelle il n’y a pas d’Etat palestinien aujourd’hui : Arafat
par Barry Rubin - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5771 ©
Article mis en ligne le 15 novembre 2010

Jamais auparavant dans l’histoire moderne, la carrière d’un dirigeant a-t-elle été sans cesse repeinte pour effacer ses fautes et ses crimes.
Le 11 Novembre 2004, Yasser Arafat est mort. Le président des USA Bill Clinton expliqua pourquoi il n’assisterait pas aux funérailles d’Arafat : « Je regrette qu’en 2000 il ait manqué l’opportunité de donner l’existence à la Palestine… » Non pas Israël, mais Arafat le fit. Aujourd’hui, les leçons de l’époque d’Arafat ont été largement balayées sous le tapis : sa fausseté persistante, le recours au terrorisme, l’exploitation cynique d’une posture « d’opprimé » pour se gagner la sympathie et la dévotion infaillible au rêve d’effacer Israël de la carte. Mettre cette dernière priorité avant la création d’un Etat palestinien, c’est la raison pour laquelle il n’y en n’a pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, les leçons de l’époque d’Arafat ont été largement balayées sous le tapis : sa fausseté persistante, le recours au terrorisme, l’exploitation cynique d’une posture « d’opprimé » pour se gagner la sympathie et la dévotion infaillible au rêve d’effacer Israël de la carte. Mettre cette dernière priorité avant la création d’un Etat palestinien, c’est la raison pour laquelle il n’y en n’a pas aujourd’hui.

Pas du fait de la politique israélienne, pas du fait des implantations, mais la préférence d’une victoire totale plutôt que le compromis.

Aux funérailles d’Arafat, l’un de ses lieutenants, Saeb Erekat, proclama : « Rendez lui l’honneur qu’il mérite ». Ainsi soit-il.

Comme l’éditorial du journal ‘The Times’ de Londres l’a dit, il a été l’homme qui « expédia bien loin la meilleure chance en une génération d’un règlement honorable du conflit du Moyen-Orient ». Dans le journal ‘The New Yorker’, David Remnick a écrit avec justesse :
« Rarement un chef a-t-il commis autant de bourdes et laissé autant de ruines à sa suite ».
De même, peut-être, jamais auparavant dans l’histoire moderne, la carrière d’un dirigeant a-t-elle été sans cesse repeinte pour effacer ses fautes et ses crimes.

Ce qui était particulièrement remarquable dans une telle couverture et une pareille discussion, ça a été le raturage d’une carrière de terrorisme qui s’est étendue sur 40 ans. On n’a montré aucune scène de carnages passés ; aucun survivant ou parent de ses victimes n’a été ‘interviewé’. En termes politiques, sa dédication à l’élimination d’un autre Etat et d’un autre peuple, son recours constant au terrorisme et son rejet de la paix ont été jetés dans le trou de mémoire de l’histoire.

La chronologie de la vie d’Arafat préparée aussi bien par la BBC et par ‘Associated Press’ omettent toute mention des attaques terroristes et effacent avec 2000, l’année fatale. Dans sa biographie, Associated Press invoque seulement le terrorisme mondial pour prétendre que Arafat y avait « renoncé » en 1988, bien que cela n’ait pas empêché l’OLP de commettre un nombre record d’attaques – généralement avec la bénédiction d’Arafat – ensuite.

Des Arabes, qui le connaissaient et mieux encore son histoire, étaient plus critiques. Un article enquêtant sur la réaction arabe dans le journal ‘Al Ahram’ du Caire, concluait que la réaction en privé de la plupart des officiels arabes était un « soulagement ». Ils ont déclaré qu’il avait été un obstacle pour parvenir à la paix « largement au nom de sa propre gloire » et l’ont qualifié d’homme « trop égocentrique pour prendre vraiment soin des malheurs de son propre peuple ». Pas une seule des personnes interrogées n’a exprimé un mot de chagrin.

A la date de la mort d’Arafat, son peuple n’avait toujours pas d’Etat, une économie en fonctionnement ou la sécurité la plus élémentaire après avoir suivi ses dirigeants pendant 35 ans. Cette situation demeure en grande partie la même aujourd’hui.

Pourtant, la narration d’Arafat a largement triomphé, certainement en persuadant ceux qui voulaient le croire que le mouvement qu’il a formé et créé était noble et sympathique, victime du traitement d’un autre plutôt que de sa propre stratégie politique.

Arafat a été largement proclamé un héros de la résistance nationale pour s’être opposé à l’occupation qui aurait pu prendre fin à plus d’une occasion s’il avait choisi de parvenir à une paix négociée. Il était salué comme une victime dans une guerre qu’il avait commencée et poursuivie en dépit de nombreuses opportunités de mettre fin au combat. On disait qu’il se battait seulement pour un Etat, alors qu’il avait invoqué depuis longtemps l’idée qu’un Etat séparé vivant en paix côte à côte avec Israël était une trahison.

On disait qu’il était populaire et aimé par son peuple même si – malgré le degré considérable de véritable soutien – il leur en vola tant et fut tourné en ridicule par eux en privé. En fait, la performance d’Arafat dans l’opinion publique palestinienne n’a jamais été impressionnante. Même une journaliste britannique qui le révérait admettait qu’Arafat n’avait pas le soutien de son peuple ; « Les journalistes étrangers » rappelait-elle, « semblaient bien plus excités au sujet du destin d’Arafat que tout autre à Ramallah ».

Au moment de sa mort, il était plus populaire en France, où presque la moitié de la population considérait Arafat comme un grand héros national, que parmi son propre peuple. Dans un sondage en juin 2004, seulement 23.4 % des Palestiniens le désignaient comme le dirigeant qui leur inspirait le plus confiance. En réalité, le niveau de popularité d’Arafat parmi les Palestiniens était plus faible que celui du président George W. Bush chez les Américains, bien que le dirigeant américain fût – par contraste avec Arafat – largement décrit comme étant vilipendé et peu digne de confiance pour une grande partie de son peuple.

Mais Arafat avait toujours été capable de survivre à sa propre histoire. Il avait de fait créé un mouvement nationaliste palestinien, en organisant et unifiant son peuple. C’est pourquoi avec autant d’autorité sur lui, Arafat devait être tenu responsable de ses points faibles.

2tait-il vraiment aussi impossible que les choses n’aient pu évoluer autrement, que même la violence n’ait pas pu être tempérée par quelque restriction morale ou pragmatique, et que les objectifs aient été modérés au moins bien plus tôt ? La création du nationalisme palestinien impliquait-elle vraiment inévitablement la création virtuelle par Arafat d’une doctrine du terrorisme moderne, la trahison de la Jordanie, la contribution à la déstabilisation du Liban ou le soutien à une agression irakienne non provoquée ?

Requérait-elle vraiment le meurtre systématique et la glorification du meurtre de civils depuis ses débuts jusqu’au dernier jour de la carrière d’Arafat ? N’avait-il vraiment aucun moyen de pousser son peuple vers un compromis pacifique ou bien de bien les gouverner quand il avait la chance de le faire ? Depuis la mort d’Arafat, la majorité de la direction du Fatah et de l’AP a fait connaître clairement que leur interprétation de l’héritage d’Arafat était la nécessité de combattre jusqu’à une victoire totale, quel que soit le temps que cela puisse durer ou la quantité de souffrances et de vies que cela coûte. Un dirigeant palestinien rappela que quand, en 1993, il avait reproché à Arafat d’avoir signé les Accords d’Oslo, Arafat répliqua qu’en passant cet accord : « Je plante le premier clou dans le cercueil sioniste ». Vraiment cependant, la plus grande réalisation d’Arafat pourrait bien avor été de lanter le dernier clou dans le cercueil palestinien.


L’auteur est directeur du Centre de Recherche Mondiale des Affaires Internationales - Global Research in International Affairs Center – et rédacteur en chef du journal ‘Middle East Review of International Affairs’

www.rubinreports.blogspot.com



A ce remarquable article de B. Rubin il faut ajouter quelques faits qui ont permis au terroriste de la Moukata de se maintenir sur sa montagne d’or :

  • Kurt Waldeim, l’ex officier nazi dont l’URSS connaissait le passé, l’a laissé monter à la tribune de l’ONU avec un révolver à la ceinture. Il ne se sentait plus...
  • Jacques Chirac, son grand ami, lui a conseillé de refuser l’offre inimaginable de Barak qui avait dormi sur un banc pour pouvoir lui parler. On a alors vu ce spectacle comique et pitoyable : la vieille Madame Albright courir après la voiture du terroriste dans la cour de l’Elysée pour essayer de le retenir !
  • Le Vatican n’a rien trouvé à dire quand ce chef des assassins palestiniens venait poser ses fesses dans l’église de la Nativité à Bethlehem pour « fêter » Noël.
  • Israël n’a rien fait pour faire diffuser les discours en arabe de ce mégalo égyptien alors qu’ils exprimaient l’inverse des discours en Anglais.
    Après qu’il soit venu crever à l’hôpital militaire Percy, la France a déroulé un tapis rouge comme le sang lorsque sa dépouille de pédéraste est partie pour Ramallah.

Seul Clinton a déclaré plus tard s’être fait manipuler par ce mégalo.

On attend vainement que Péres ou Chirac en fassent autant.

Michel Akerman Natanya



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