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Hélène Keller-Lind
dimanche 24 octobre 2010
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Le vice-ministre des Affaires étrangères israélien déplore que le Synode des évêques catholiques orientaux se soit réduit à une plateforme d’attaques politiques anti-israéliennes dignes de la propagande arabe
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« Nous exprimons notre déception de voir cet important Synode se transformer en forum d’attaques politiques contre Israël dans la droite ligne de l’histoire de la propagande arabe, » a déclaré Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères en commentant le communiqué du Vatican publié à l’issue des deux semaines qu’a duré cette rencontre. Il devait examiner le sort peu enviable des chrétiens au Proche-Orient, souvent contraints à l’exil du fait des persécutions ou discriminations musulmanes. Alors qu’en Israël leur nombre progresse régulièrement comme le soulignait, par ailleurs, Yigal Palmor, porte-parole du gouvernement israélien. Au nombre de 107.000 il y a 20 ans, les chrétiens étaient 132.000 en 1999 et 151.700 l’an dernier.
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Danny Ayalon critiquait vigoureusement les propos de l’évêque Cyrille Salim Bustros tenus lors d’une conférence de presse de clôture. Ce prélat de Newton aux États-Unis, né au Liban, ancien archevêque de Baalbeck, a déclaré : « On ne peut pas se baser sur le thème de la Terre promise pour justifier le retour des Juifs en Israël et l’expatriation des Palestiniens. » Il ne faisait que reprendre et préciser des déclarations faites lors de la tenue du Synode selon lesquelles « la Bible ne saurait justifier les injustices. »
Mais il en rajoutait, estimant que la venue du Christ avait aboli la notion originelle de « Terre Promise » l’étendant de ce fait à tous les habitants de cette terre. Il poursuivait ses considérations politiques en concluant qu’Israël ne peut donc être un État juif et il évoquait en corollaire le sort des « réfugiés » - héréditaires – palestiniens...Échos évidents de ce que disent Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne...
Ce prélat fait irrésistiblement penser à Helen Thomas, cette journaliste américano-libanaise qui avait, elle aussi, répété fidèlement les invectives anti-israéliennes et antisémites de l’Autorité palestinienne. Cela se passant aux États-Unis elle avait dû prendre sa retraite...
Cette Autorité palestinienne qui dispose de fonds énormes, généreusement donnés par l’UE ou les États-Unis et à un degré bien moindre certains pays arabes pour se livrer à un travail de propagande résolument anti-israélienne bien orchestré qui ne se limite pas à financer des campagnes de boycott mais aussi à modeler l’opinion de prélats, de fait fort peu « catholiques, » qui n’hésitent pas à trahir leurs ouailles...