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Les Twin Bombs de l’Iran : Grâce au secours « humanitaire » des hooligans d’Erdogan, Ahmadinedjad, déjà papa virtuel de deux bombes atomiques
Aschkel.info et Lessakele
Article mis en ligne le 8 juin 2010

Le réflexe pavlovien anti-israélien a fonctionné à merveille.
Alors que le monde s’insurge contre la prétendue impunité israélienne, l’AIEA publie un rapport estimant que l’Iran est en mesure de produire deux bombes nucléaires. Où sont les réactions indignées de la communauté internationale sur le non respect des résolutions de l’ONU ? Où est le tollé contre cette prolifération nucléaire menée par l’Iran ?

Par Sacha Bergheim

L’orchestration est menée tambour battant, et les gouvernements occidentaux dansent en cadence sur le rythme joué par la Turquie devant l’Iran, spectateur hilare du spectacle pitoyable donné par le monde occidental.

Au moins, la diversion de Gaza permet à l’Europe et aux Etats-Unis de ne pas avoir à réagir. La lâcheté est à ce prix. Il y a urgence ! Couvrir de la plus grande clameur possible l’humiliation imposée par Teheran et son allié Ankara. Qui plus est, la Turquie, experte en droits de l’homme au Kurdistan, en appelent à l’OTAN dont les troupes sont attaquées en Afghanistan par des insurgés armés par Téhéran.

Dans ce jeu de dupe diplomatique, Israel devient l’alibi commode, quitte à perdre la face définitivement aux yeux du monde.

Par Marc Brzustowski

La mécanique de l’ONU, peu à peu contaminée par les votes massifs résultant du nombre de pays arabes et musulmans, est aujourd’hui, parfaitement rôdée. Le dernier rapport du TNP, adressé contre Israël le démontre amplement, lorsque, pas une minute, il n’alerte, en contrepoint, du danger iranien. La suite est simple, évidente et l’actuel gouvernement israélien, grisé par son succès économique à l’OCDE et faisant confiance au retour en grâce d’Obama, menacé par une motion de censure électorale au Congrès, en novembre prochain, participe du leurre partagé.

Tous ces évènements se jouent dans un mouchoir de poche. Leur simultanéité crée un léger voile de confusion qui empêche immédiatement d’en saisir la trame et d’en dévoiler l’ampleur.

Il ne suffit que d’une flottille battant pavillon de complaisance « humanitaire », pour détourner l’attention mondiale de la menace principale et s’extasier « d’indignation unanime » et de condamnation d’Israël face aux images évidentes de barres de fer s’acharnant sur les premiers commandos débarqués, pour que le monde brade sa dignité face à l’islamisme triomphant.

Les extrémistes turcs finançant le Hamas et al Qaeda, sont alors présentés comme de doux agneaux, offerts en sacrifice aux loups de mers israéliens, avec le consentement de la représentante indienne du « Comité des Droits de l’homme de l’ONU » et de tous les Kouchner européens armés de leurs porte-flingues médiatiques.

Depuis des mois, le Ministère des Affaires étrangères israélien ne sait plus comment faire pour « s’excuser » de l’apologie du Hamas prôné par l’AKP d’Erdogan. Celui-ci se rêve en dernier empereur ottoman et construit le cheval de Troie entre l’Orient et l’Europe, grâce au poids économique de ses oléoducs et gazoducs qui rendront l’Occident otage parce qu’addictif aux débouchés énergétiques contrôlés par la Russie et l’Iran. L’Occident gazomane et pétroléomane ne saurait contrarier ses dealers. Il se shoote et se suicide, ne supporte pas qu’un Etat Juif veuille survivre à sa déchéance.


Tous les rapports de l’AIEA n’y changeront rien, si c’est Israël le coupable devant le TNP, si Obama « regrette » ces rapports, mais n’est prêt d’aucune façon à prendre le « Minotaure turc par les cornes » et remettre à sa place cet allié incontournable de l’Iran et de la Syrie, tous deux sous le spectre blafard des projecteurs de l’AIEA.

Ahmadinedjad a eu tout loisir, au fil des années sans le moindre résultat, de soupeser que les roitelets américains ou français ne pèsent pas lourds, face à sa détermination de parvenir à ses fins et de les mettre devant le fait nucléaire accompli. En Occident, on déplore la perte de hooligans, mais on ne dit rien, lorsque des missiles sont pointés et armés de têtes nucléaires. On perd tout sens de la mesure, face aux « médias », qu’il s’agisse de caméras actives dans un hôtel de Dubaï où succombe un assassin de masse en villégiature, d’un Mohammed al-Dura, pour lequel Enderlin reçoit la Légion d’honneur et se voit invité comme quasi-ambassadeur de France à Tel Aviv, ou d’une intervention de simple police côtière qui tourne au lynchage, sous les suffrages et applaudissements des opinions. Les« méchants » sont toujours punis. La diplomatie occidentale tient d’Alice Sarkobama au pays des merveilles d’Istanbul et du Baazar de Téhéran" ou de la petite moralité angélique défendue par le Quai d’Orsay.

Difficile, alors de remettre sur pieds une hiérarchie des priorités, lorsque le Gouvernement israélien laisse lui échapper une hiérarchie de la crédibilité au profit de l’extension hégémonique de la« révolution islamique ».Car le danger provient de sa version soft, façon Ankara, principal « pont de l’alliance des Civilisations », incontournable dans la stratégie Obama. La répartition des rôles est parfaitement bien calculée entre le « méchant Ahmadinedjad », le fréquentable Bachar al Assad, et « l’indéfectible ami de l’Otan », pourvoyeur d’islamikazes vers Gaza, le Turc Erdogan, expulseur d’Arméniens et massacreurs de Kurdes. Mais fournisseur de gaz. Comment mieux faire oublier un génocide de 1915 que d’en détecter un supposé à l’œuvre chez le voisin, voire tout faire pour lui réserver le suivant ?

Oui, l’action des fanatiques du Mirmara était préméditée et si elle était préméditée, alors pourquoi n’y a t-il eu personne pour anticiper et évaluer correctement ce type de menaces ? Personne pour faire le lien dans la succession et la chronologie des évènements et repérer qu’au moment même où Erdogan larguait ses sbires vers les côtes de Gaza, l’Iran se tenait tapie, en réserve, pour poursuivre sa mise au point de deux bombes nucléaires.



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