Le ministre de la Défense, Ehud Barak, s’est entretenu ces derniers jours à plusieurs reprises avec le chef d’état-major, Gaby Ashkenazi, afin d’apaiser les relations conflictuelles entre leurs deux cabinets. Malgré ces entretiens, les deux camps continuaient hier à s’accuser mutuellement. De hauts responsables du ministère de la Défense ont admis hier que le communiqué dans lequel le ministère s’en est pris au porte-parole de Tsahal, Avi Benayahu, était inutilement agressif.
Malgré cette tension, il n’est pas exclu que le mandat de Gaby Ashkenazi soit prolongé d’un an, même si celui-ci n’a pas exprimé de désir particulier de rester à son poste une cinquième année. En effet, de nombreux développements risquent d’intervenir durant cette période avec, en toile de fond, la menace iranienne et la crainte d’un embrasement de la frontière nord. Or, le général Ashkenazi jouit de l’estime du commandement militaire mais aussi du Premier ministre et du ministre de la Défense. Il se pourrait donc bien qu’on lui demande de rester à son poste un an de plus.