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Tambours de guerre… ou nouvelles exhibitions de muscles et de mots ?
Marc Brzustowski, pour http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info
Article mis en ligne le 5 février 2010

L’Amérique a mis environ un mois à répondre au non-respect iranien de la date-butoir du 31 décembre 2009, avant d’accepter les propositions de transfert de son uranium enrichi vers des pays tiers. Cette première réplique correspond, essentiellement à un renforcement défensif de ses alliés, depuis Israël jusqu’au Golfe arabo-persique.

Si l’on reprend le fil des opérations de communication de l’Administration Obama, ces derniers mois, on observe qu’il est guidé par le principe de précaution face aux menaces d’Ahmadinedjad. L’Amérique cherche aussi à se montrer compréhensive à l’égard de ses alliés et de leurs inquiétudes légitimes, face à sa trop grande propension à l’ouverture envers un ennemi défiant, retors et rusé :

on doit, tout d’abord, remonter aux grandes manœuvres américano-israéliennes intitulées « Juniper Cobra », en fin octobre, qui représentent le plus grand exercice commun de sanctuarisation du territoire israélien, par mer, air et moyens antibalistiques, jamais réalisé jusqu’à cette date. Ceci ajouté à l’implication états-unienne dans le programme de défense « Hetz 3 », la démonstration globale veut offrir une sorte d’assurance, ou de kit de survie à Israël, quelle que soit la portée graduelle des menaces proférées par Téhéran. Il y a eu bien d’autres manœuvres, où Heyl Ha’avir, l’armée de l’air frappée du bouclier de David, a pu tester ses capacités de réapprovisionnement en vol sur longues distances, au-dessus des bases texanes de l’US -Air Force, ou en survolant les côtes de la Grèce, autre membre de l’OTAN.

Récemment, début janvier, le Général David Petraeus, commandant en chef du CENTCOM, était mis à contribution, et faisait assaut de petites phrases suggestives, en tant qu’expert de haut-rang à l’active. Il laissait, alors, entendre qu’évidemment, son Etat-major avait mis sur pied tous les scenarii possibles, en vue d’un bombardement réaliste, et tout-à-fait faisable, à son avis, des installations nucléaires de la Mollachie iranienne, si les discussions échouaient. Le discours étant insuffisant pour être pris au sérieux au Moyen-Orient, Obama joignait le geste à la parole, en envoyant la Vè Flotte autour de l’USS Eisenhower, rejoindre l’armada américaine déjà impressionnante, patrouiller dans le Golfe. Officiellement, il s’agissait surtout de prendre en considération les évolutions inquiétantes du Jihad au Yémen et en Somalie et d’appuyer les armées régionales alliées de l’Amérique : yéménite, saoudienne ou égyptienne, ayant maille à partir avec ces tentatives de sédition, qui prennent leurs ordres au QG des Gardiens de la Révolution islamique. Mais la profusion de moyens balistiques et aériens dont ce type de porte-avions et d’hélicoptères est équipé ne laisse que peu de doute sur leurs capacités multi-usages parant à toute éventualité. On peut même gager que cette force est surdimensionnée, s’il ne s’agissait que de disperser une insurrection de type guérilla terroriste, comme les Houtis du Nord Yémen ou les milices al-Shabab. Ce qui requérerait surtout des forces spéciales terrestres.

Depuis la semaine dernière, les Etats-Unis ont franchi un nouveau stade, dans ce qu’on appelle communément, « l’agitation » sécuritaire, en dépêchant, à grand renfort de publicité dans le New York Times et leWashington Post, des batteries de missiles antibalistiques de type Aegis et « Patriot », dans leur nouvelle version réputée plus efficace que durant la 1ère guerre du Golfe. Les Shahab 3 iraniens sont bien plus perfectionnés que les Scuds de Saddam Hussein. Ces engins de défense anti-aérienne sophistiqués américains sont, cette fois, déployés sur le territoire même de quatre pays du Golfe : l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Qatar, qui constituent la première ligne de front géographique face à l’Iran, même s’ils n’en sont pas la cible privilégiée, puisque de tout temps, c’est Israël qui décroche le pompon des invectives génocidaires allumées par Téhéran. Au sujet de ce déploiement, on peut consulter l’excellent Stratfor du 1er février :http://www.stratfor.com/weekly/2010... .

Sur le plan juridique des sanctions, le Sénat emboîtait le pas du Congrès pour préconiser leur renforcement, avec pour objectif de mettre un frein aux importations d’essence raffinée vers le pays des Mollahs, qui en est dépendant pour sa consommation courante à plus de 35%. De fait, Oman, le Qatar et les Emirats représentant le poumon bancaire et économique de l’Iran, une fois passés sous la coupe sécuritaire des Etats-Unis, seront plus faciles à convaincre qu’ils ont un rôle à jouer dans l’application d’éventuelles sanctions de ce genre, le jour où une signature décisive émanerait du Bureau Ovale.

Ceci est loin d’être acquis, d’autant qu’Obama veut encore croire à un front uni, engageant la Chine et la Russie, dans un tel train de mesures de rétorsion. On peut croire que le mythe de cette « union sacrée » s’acheminera vers un « flop », puisque, aussi bien la Chine que la Russie font entendre que l’heure de nouvelles sanctions n’est pas encore « proche ». Autant dire qu’il est question, pour eux, de ne jamais désespérer Washington, tout en renvoyant toute gêne effective pour l’Iran aux calendes grecques. Dans le même temps, on apprenait que l’Australie, autre allié de l’alliance Atlantique, avait arraisonné récemment 3 navires à destination de l’Iran, bourrés de pompes servant au refroidissement d’installations nucléaires.

Néanmoins, à cette heure, Ahmadinedjad et son gang ont de bonnes raisons de vouloir reprendre l’initiative diplomatique et de se montrer, à nouveau, plus doués pour le jeu d’échec que leurs adversaires. En milieu de semaine intervenait une nouvelle proposition de leur part, exprimant, finalement, et après une série de provocations sans discontinuer depuis décembre, le souhait de se plier au jeu de l’enrichissement externalisé de son uranium enrichi.

Est-ce, « enfin ! »(soupir de lâche soulagement...), la preuve tant attendue, que le fait de mener conjointement les volets militaire et économique finirait quand même par payer ? Ou s’agit-il encore de repousser toute échéance fatidique et de ramener Obama à une attitude conciliatrice, comme sentant que ses choix sont les bons, jusqu’à la prochaine fois ? Pour Téhéran, il s’agit simplement d’échanger de l’uranium à 3, 5%, pour que les grandes puissances lui renvoient, quelques mois plus tard, de l’Uranium à 20%, lui évitant ainsi de faire tourner ses propres centrifugeuses. Il n’en fallait pas plus pour qu’aussitôt, la Chine et la Russie approuvent la « sagesse » iranienne et l’incitent à retourner à la table des négociations. La partie de poker-menteur reprend, comme si rien ne s’était dit depuis décembre dernier.

Ce n’est, d’ailleurs, pas tout, puisque dans le même climat de bonhommie retrouvée, les Russes faisaient savoir aux Pasdaran qu’ils étaient disposés à honorer leur contrat de livraison de S-300 anti-aériens, que diverses manœuvres, notamment israéliennes -et de bouclier anti-missiles américain hors d’Europe-, étaient momentanément parvenues à suspendre, quelques mois durant. Un point partout, la balle au centre, et toujours pas d’arbitre pour siffler la fin de la partie : les défenses de chaque côté continuent de hisser la herse, toute tentative de frappe aérienne n’en deviendrait, a priori, que plus risquée.

Apparemment, hormis les deux grandes puissances de l’Est mentionnées, les Européens, par le truchement du Ministre allemand, Guido Westerwelle sur une radio de son pays, Deutschlandfunk, ne sont pas prêts de s’en laisser conter. Celui-ci a rappelé que l’Iran avait joué de mots et de subterfuges durant des années, afin de gagner du temps. Et, surtout, qu’il n’était pas question d’accepter qu’il accède aux armes nucléaires. L’Allemand doit rencontrer son homologue russe, Sergei Lavrov ce vendredi et participer, dans la foulée, à la Conférence sur la Sécurité en Europe, qui se déroulera à Munich, durant les 3 prochains jours, en présence, bien évidemment, des Américains. Dire que cette situation volatile y sera mentionnée tient du pléonasme.

Pour ajouter encore à la tension croissante, les services de renseignement américains ont dévoilé à Israël leur découverte d’un plan d’invasion de la Galilée fomenté par les Gardiens de la révolution. Les Pasdaran entraînent, à cet effet, 5000 miliciens du Hezbollah dans des camps à proximité de Téhéran, aux techniques sophistiquées de la guerre urbaine, de la prise d’otages et autres opérations commandos d’infiltration. Objectif : désorganiser toute défense israélienne de ses villes du Nord, de basse et haute-Galilée ; fomenter des insurrections arabes incontrôlables, pilonner les bases militaires avec l’appui de l’artillerie syrienne.

Semblant vouloir confirmer l’information, Bachar al-Assad et son Ministre des Affaires étrangères, Wallid Moallem, affirmaient, tour à tour, à Miguel Moratinos « qu’Israël cherchait la guerre » et que celle-ci serait directement portée, par la Syrie-même, au cœur des villes israéliennes. Une telle assurance dans la surenchère, au moment où les Européens s’empressent de vouloir réchauffer les négociations en suspens à propos du Golan, n’est pas sortie du chapeau diplomatique pour amuser la galerie ni détendre l’atmosphère. Elles dévoilent bien d’autres intentions que pacifiques, une fois le Golan restitué.

Au cours des derniers mois, les allers-retours d’officiels, tels que le Ministre de la Défense iranien Amad Vahidi à Damas, se sont soldés par des accords, avec son homologue syrien Ali Habib, de livraison de missiles sol-sol de moyenne portée, - suffisante, en tout cas, pour atteindre des cibles en Israël. Hassan Nasrallah, le dirigeant du Hezbollah, doit apposer plus tard sa signature, mais est, évidemment, un des premiers bénéficiaires de ces contacts. Ces armes fournies par l’Iran, sont redistribuées par Damas à l’intention des différents alliés de Téhéran, Hamas compris.

Sans y voir de lien de cause à effet, c’est, malgré tout, dans ce contexte qu’est survenue la mort suspecte de Mahmoud Mahbouh à Dubaï, il y a quelques jours, même si de nombreuses incohérences subsistent sur les circonstances de cette élimination : il a, par exemple, ouvert la porte à ses agresseurs, ce qui laisse entendre qu’il les connaissait et qu’ils constituaient, croyait-il, un des motifs de son séjour dans les Emirats, sans gardes du corps. Il était précisément, l’agent de liaison du Hamas, chargé de coordonner l’acheminement, depuis Damas, de matériaux de guerre divers, par les tunnels entre l’Egypte et Gaza.

Face au redoublement de provocations syriennes du 3 février, le Ministre Avigdor Lieberman s’est enflammé, rétorquant tout-à-trac qu’en « cas de guerre, la Syrie, non seulement, serait battue, mais que la famille Assad perdrait à tout jamais le pouvoir ». Une polémique interne s’en est suivie en Israël : les chefs de clans à gauche, voyant leurs perspectives d’échange de territoires contre la paix fondre comme neige sur le Mont Hermon, ont saisi l’occasion d’affirmer que Lieberman n’était, décidément, pas fait pour ce poste, requérant un minimum de tempérance. Là-dessus, l’arbitrage de Netanyahou s’imposait, intimant la plus grande réserve à ses Ministres sur tout sujet ayant trait à la question syrienne, sans pour autant désavouer son Ministre des affaires extérieures. Qu’on puisse ne pas apprécier la méthode, en matière diplomatique, est une chose. Des nerfs d’acier y sont vivement recommandés. Mais cet emportement signale un fait géostratégique majeur : jusqu’à présent, la Syrie était le maître du jeu terroriste, redistribuant les cartes à sa guise, afin de, justement « porter la guerre » chez l’ennemi sioniste ou de contrôler le Liban, sans que ces conflits ne lui coûte rien. Elle semble avoir, désormais, changer son « missile » d’épaule, si l’on peut dire. Damas est, pas à pas, entrée en dépendance accrue vis-à-vis de Téhéran, et n’apparaît plus que comme sa périphérie, un pays satellisé, juste un peu plus important que le Liban, en tant que courroie de transmission et plaque tournante essentielle à l’édifice de « l’arc chi’ite ».

Une chose est certaine : la Syrie, d’Hafez al Assad, depuis 1973, se cantonnait prudemment à éviter d’entrer en jeu, se contentant de guerres ou guérillas par procuration, menées en son nom par le Hezbollah et d’autres au Liban ou dans les territoires palestiniens Elle entend bien, sous la férule de son fils Bachar, rompre cette neutralité feinte, lors d’un virtuel prochain round contre Israël. D’une certaine façon, stratégiquement, elle n’a pas d’autre choix. Les Alaouites doivent se rendre indispensables à l’ensemble des acteurs locaux, être le centre nerveux des conflits, s’ils veulent demeurer au pouvoir.

Pour accroître cette position favorable, Bachar al Assad avait besoin d’être courtisé par les différents gouvernements européens, ce qui fut le cas depuis 2008 et le changement d’approche conjointe franco-américaine, visant à sortir la Syrie du giron de l’Iran. Mais, alors que le ballet diplomatique battait son plein, feignant d’ignorer le rôle de la Syrie au Liban et en Irak, Téhéran renforçait sa dépendance militaire. Cette sensibilité aux flatteries des diplomates lui offrait, également, l’opportunité de pactiser avec la Turquie, frustrée par sa mise à l’index de l’Europe, au grand dam de l’Amérique. De fait, le jeu de l’alliance Atlantique, Turquie comprise ou incomprise, est devenu plus incertain.

On ne peut oublier, dans ce tableau des reconfigurations régionales, les tractations énergétiques autour des pipelines de gaz et de pétrole, en Asie Centrale, qui annoncent le profil de trois des grands vainqueurs de la nouvelle route des carburants-fossiles : le Russe Gazprom, les bénéficiaires turcs par leurs débouchés sur l’Europe et, à l’autre bout du robinet, l’Iran des Mollahs.

En matière de menaces de sanctions, voire de conflagration directe, le serpent semble donc se mordre la queue et la grande coalition universelle de Mr Obama s’évanouit dans les sables. Les débouchés asiatiques, centrasiatiques, autour de la Caspienne ou vers la Méditerranée restent conséquents pour l’Iran. Une partie seulement de l’Europe, de l’Amérique, voire des pays sunnites se coalisant, ne suffira pas à affaiblir économiquement le potentiel iranien. En période de crise, les entreprises renâclent à sacrifier des marchés qui, certainement, tomberaient dans l’escarcelle des « dragons d’Asie ».

Sur le plan militaire, on semble continuer le jeu du chat et de la souris, un renforcement défensif faisant immédiatement suite à un autre, dans le camp adverse. Et même, les alliés de Téhéran, longtemps sur la réserve, se paient le luxe de relancer le cycle des provocations, si l’Iran doit montrer profil bas, soufflant sur les braises qu’on voulait croire en voie de s’éteindre. C’est qu’ils savent les Etats-Unis et l’Otan fortement préoccupés par leur propre situation en Irak, Afghanistan, plus récemment, Yémen et Corne de l’Afrique.

Y a-t-il, dans ce cadre, une ou des fenêtres d’opportunité pour prendre de vitesse un ennemi qui ne deviendra que plus dangereux, lorsqu’il fait le lit de la prolifération nucléaire imminente, par le biais des « bombes sales », pouvant emprunter les couloirs de ses réseaux terroristes, un peu partout sur le globe ?

Du fait de l’exiguïté du territoire d’Israël, ce petit pays, entouré de groupements terroristes et d’états belliqueux, ne peut avoir le même agenda que ses alliés américains ou européens. Les Etats-Unis, visiblement, ont choisi de différer, tout en répondant graduellement, mais sur le mode défensif, à la montée en puissance de la menace balistique iranienne. L’Amérique peut encore croire, à l’instar de vastes entités comme la Russie ou la Chine, que du fait de sa superficie et de la dispersion de sa population, elle peut sortir terriblement marquée, mais relativement indemne d’une tentative de frappe nucléaire d’une puissance moyenne comme l’Iran ou la Corée du nord. Les impératifs sécuritaires ne se situent pas à la même échelle, ni avec la même proximité géographique à têtes multiples. Jérusalem n’a pas, non plus, intérêt à voir l’alliance Atlantique s’éloigner d’elle, à la suite d’une action non concertée, laissant des villes iraniennes entièrement dévastées, leurs populations servant de bouclier humain au dispositif nucléaire éparpillé et souterrain, sans certitude d’avoir fait mouche sur les cibles militaires et atomiques faisant l’objet stratégique des frappes.

Le journal égyptien Chorouk est fréquemment utilisé par les services égyptiens comme relais afin de diffuser quelques informations sensibles, puisqu’il avait, le premier, mentionné les raids d’Israël au Soudan contre les convois de camions bourrés d’armes pour Gaza. Cette semaine, le quotidien cairote faisait état de mouvements de navires de guerre israéliens Saar 5 dans le sillage de la Vè flotte américaine, stationnée dans le Golfe. Comme si des équipages de renseignement cherchaient à coordonner leurs efforts, prendre leurs marques et tracer la voie, que ce soit pour des escadrilles aériennes, des sous-marins stratégiques ou des forces spéciales amphibies. A en croire cet article, l’Arabie Saoudite se serait inquiétée auprès de Washington, d’être ainsi tenue à l’écart d’éventuels préparatifs, dans une répartition des rôles à définir entre Américains et Israéliens. Cette information ou désinformation, connaissant l’inimitié persistante entre Le Caire, d’un côté, Téhéran et Damas, de l’autre, peut avoir pour fonction d’ajouter un fer de lance offensif aux précédentes opérations de défense, plus largement détaillées, à mesure que la situation semble laisser se dessiner un statuquo inflammatoire.

A n’en pas douter, la prise définitive de la plus grave décision jamais arrêtée par aucun Premier Ministre israélien est suspendue à la maîtrise de la situation globale, par l’actuel chef de gouvernement, entouré de son cabinet restreint, Benjamin Netanyahou. Les provocations de cerbères régionaux, Assad, Moallem, Nasrallah, ou plus directement, Ahmadinedjad, visent, certainement, soit, à précipiter l’heure « H » au risque d’une ’atteinte imparfaite des objectifs israéliens, permettant à l’Iran de disposer, même très endommagé, d’un nouveau délai ; soit et simultanément, elles affirment, qu’aussitôt un embrasement d’ampleur comparable se rapprochera dangereusement des centres de décision et de répliques de l’Etat Juif.

La « Guerre Froide » et ses multiples crises, dans les années 50 à 70, apparaissent comme une joute musclée entre gentlemen conscients et raisonnables, comparés aux dilemmes auxquels le Moyen-Orient est, aujourd’hui confronté, à la merci des dérapages d’états-voyous. Mais, à tout prendre, le danger n’en sera que plus grand, le jour où chacun aura bien conscience que, cette fois, à force de tergiverser, la dictature mollachique a, bel et bien, traversé le miroir et peut, désormais s’en prendre à qui bon lui semble, là où cela lui chante.



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