Visite en France du Président Syrien Bachar Al-Assad

L’approfondissement de la relation bilatérale franco-syrienne dans les domaines économique et culturel seront aussi abordés par le président de la République et son homologue syrien. L’accord entre l’Union européenne et la Syrie et les difficultés rencontrées seront également évoquées.

Cette visite intervient après celle que le président syrien a effectuée en France en juillet 2008 à l’occasion du Sommet de Paris au cours duquel il a participé au lancement de l’Union pour la Méditerranée. Le président de la République s’est, quant à lui, rendu en Syrie en septembre 2008 et en janvier 2009. Bernard Kouchner a effectué trois visites à Damas depuis août 2008. Il a reçu son homologue syrien, Walid El-Mouallem, le 29 septembre dernier’’.

(Inaudible)

Nous avons toujours appuyé la perspective de cet accord. La présidence suédoise avait proposé la signature de cet accord durant le mois d’octobre, les Syriens ont préféré différer cette signature. Ils doivent en discuter au plan interne en Syrie, puis s’accorder avec la présidence suédoise sur d’autres dates.

(Sera-t-il question des droits de l’Homme et des Libanais détenus dans les prisons syriennes ?)

Il n’y a aucun sujet tabou avec nos interlocuteurs syriens. Nous manifestons notre point de vue sur bien des sujets. Nous nous sommes exprimés récemment sur un cas très précis. Il n’y a pas de gêne à avoir ni d’un côté, ni de l’autre, sur ces questions, au contraire, je crois que c’est très sain et très positif que l’on en parle. Nous avons toujours la préoccupation des droits de l’Homme à l’esprit et on ne s’interdit jamais de l’évoquer.

(Le sénateur Marini dans un point de presse hier a expliqué qu’il a, dans les recommandations du rapport qu’il a remis au président de la République, préconisé un partenariat franco-turc pour la médiation entre la Syrie et Israël. Réfléchissez-vous à une initiative de ce genre ?)

Tous les efforts qui peuvent être faits pour relancer, réactiver les négociations de paix et une dynamique de dialogue de négociation dans la région et non seulement bien reçus mais appuyés par Paris. On ne peut négliger aucun effort. La contribution qu’un pays aussi important que la Turquie pourrait apporter, comme l’a rappelé Bernard Kouchner lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue turc, est bienvenue.