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Prendre ses désirs pour la réalité, ou l’art de faire l’autruche et d’enfouir la tête dans le sable
Cartoline da Eurabia, di Ugo Volli | adapté par Danielle Elinor Guez
Article mis en ligne le 11 novembre 2009

Vous connaissez les autruches ? Je veux dire celles des croyances populaires. Moi je n’y crois pas, mais on dit que confrontées à un danger, elles mettent la tête dans le sable : je ne te vois pas donc tu ne me vois pas. Je ne suis pas conscient du danger donc je ne vais pas être mangé.

De plus en plus, j’ai l’impression de vivre dans un monde d’autruches, qui font du déni de la réalité, un mode de vie (ou de survie provisoire). l’anglais l’exprime d’une manière plus sophistiquée par l’expression « wishful thinking », en français « un vœu pieux » ou « prendre ses désirs pour la réalité ». On confond la réalité et ce qu’on aimerait qu’elle soit et on se met en colère si quelqu’un nous dit qu’on a tort.

Prenons par exemple le cas de ce « psychiatre » de l’armée américaine, Nidal Hassan, qui a tué une douzaine de personnes et dont on a beaucoup parlé ces derniers jours. Et bien quelques autruches, le journal « Repubblica » en tête, croient encore que c’est la faute de la guerre, pourtant il s’agit bien d’un attentat suicide au beau milieu de l’armée américaine. Cherchez sur Informazione Corretta l’article de Molinari bien documenté comme toujours dans le journal la « Stampa » d’hier : ses compagnons de cours avaient signalé qu’il tenait des discours de soutien aux terroristes, certains supérieurs s’étaient rendus comptes qu’il y avait un vrai problème. Un aimable lecteur m’a signalé que le Washington Post a publié le montage PowerPoint que Hasan avait présenté en juin 2009 à une réunion de son département dans l’armée (vous le trouverez ici : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/11/09/AR2009110903618.html?wpisrc=newsletter <http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/11/09/AR2009110903618.html?wpisrc=newsletter > <http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/11/09/AR2009110903618.html?wpisrc=newsletter > ) c’est impressionnant, très clair et évident… Si vous avez un peu de temps et que vous connaissez l’anglais, regardez-le car c’est un enseignement lucide sur le terrorisme islamique d’après la définition des musulmans, il présente des versets du Coran qui ordonnent le Jihad, des versets antisémites (mais avec la décence de ne pas expliquer qui sont les « singes » qu’on ordonne de tuer) et une conclusion dans le parfait style du Hamas : « nous aimons la mort plus que vous aimez la vie ». Deux ans et demi se sont écoulés depuis cet « aveu » d’Hassan jusqu’à la tragédie. Vous croyez que quelqu’un a fait quelque chose ? Absolument pas : la politique de l’autruche. Si nous ne le provoquons pas… si nous le traitons poliment… Ça se passe dans l’armée américaine, non pas dans un bureau en Toscane !

Et l’autruche continue de s’enfoncer la tête dans le sable, toujours plus profondément. Je cite l’article de Molinari : « les supérieurs de l’armée cherchent en ce moment à éviter que le lien éventuel entre Hassan et les jihadistes puisse provoquer des épisodes d’intolérance contre les 3557 soldats de confession musulmane, dont beaucoup d’entre eux servent en Irak et en Afghanistan et qui appartiennent à une armée d’un million quatre cent mille volontaires. « Il ne faut pas se laisser prendre par le tourbillon des spéculations sur la religion d’Hassan » prévient George Casey, le chef d’état-major de l’armée, parlant à l’unisson avec Janet Napolitano, le Ministre de la Sécurité Intérieure qui durant un séjour dans les Émirats Arabes Unis a parlé « des risques d’actes de racisme contre les citoyens américains de confession musulmane ».

En Italie, en Eurabia c’est encore pire : si quelqu’un ose mettre en garde contre les périls de l’islam comme Geert Willers, on lui fait un procès, on l’arrête aux frontières, on lui fait subir toutes sortes de discriminations. Parce que l’autruche ou celui qui prend ses désirs pour des vérités ne supporte pas qu’on lui rappelle la réalité et déteste beaucoup plus celui qui lui dit que les ennemis existent que les ennemis eux-mêmes (d’ailleurs ceux-ci, il les comprend et les aime).



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