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L’Assemblée générale de l’ONU ouvre les débats sur le rapport Goldstone
ONU (Communiqué de presse) - extraits
Article mis en ligne le 5 novembre 2009

La représentante d’Israël Madame Gabriela Shalev a dénoncé un débat « tout sauf sincère », accusant la mission d’établissement des faits d’avoir dès ses débuts eu un mandat partial avec des conclusions prédéterminées, et le rapport de porter des accusations « au mieux non corroborées, au pire fausses ». Le juge Goldstone, lui-même, a concédé publiquement que si la mission d’établissement des faits avait été un jury, l’un des membres de son équipe aurait été disqualifié pour son parti pris contre Israël, a-t-elle affirmé

Mme GABRIELA SHALEV (Israël) a souligné que les États ont non seulement le droit mais surtout le devoir de poursuivre ceux qui s’adonnent au terrorisme. Or aujourd’hui, plutôt que de s’attaquer au terrorisme, l’Assemblée générale, a-t-elle dénoncé, a choisi à nouveau de se détacher de la réalité. Le débat d’aujourd’hui est tout sauf sincère, a-t-elle accusé, voyant là une autre campagne contre les victimes du terrorisme, à savoir la population d’Israël.

Le rapport dont est saisie l’Assemblée a été, a-t-elle estimé, « conçu dans la haine et exécuté dans le péché », car il a été fait par un organe politisé ayant des conclusions prédéterminées. Il s’agit d’un produit du Conseil des droits de l’homme dont l’obsession pour Israël l’a conduit à adopter plus de résolutions anti-israéliennes que contre tous les autres Membres de l’ONU, mis ensemble. Ce même Conseil, a-t-elle encore dénoncé, a pourtant refusé d’enquêter sur les 12 000 tirs de roquettes et de mortier lancés par le Hamas, pendant huit ans, sur les villes et villages d’Israël.

Le juge Goldstone lui-même, a affirmé la représentante, a concédé publiquement que si la mission d’établissement des faits avait été un jury, l’un de ses membres aurait été disqualifié pour son parti pris contre Israël. Pourtant, le rapport porte des accusations « explosives » contre Israël, en se fondant sur des informations au mieux non corroborées au pire fausses, et tire, dans certains cas, des conclusions sans preuve ou avec pour seule preuve l’opinion de ses auteurs. Trop souvent, le rapport transforme les efforts sans précédent faits par Israël pour sauver des vies civiles en preuve d’attaques délibérées contre les civils.

Le juge Goldstone lui-même, a aussi affirmé la représentante, a admis que la mission avait délibérément sélectionné des incidents pour éviter le dilemme complexe de faire face aux menaces dans les zones civiles. Le rapport ignore la réalité des activités terroristes et la complexité des défis militaires dans le combat contre des terroristes dans une ville.

Le rapport ignore, a poursuivi la représentante, les multiples éléments qui prouvent que le Hamas a intentionnellement opéré dans des zones densément peuplées ou à partir de mosquées et d’hôpitaux. Il ne fait aucune référence au recrutement de civils et à leur utilisation comme boucliers humains, a-t-elle dénoncé.

Israël, a-t-elle dit, est engagé à agir conformément au droit international et à mener des enquêtes sur toute allégation de mauvaise conduite de la part de ses soldats. Nous croyons, a-t-elle ajouté, à la vision de deux États mais ce rapport et ce débat ne servent pas la paix. Ils compromettent tout effort visant à revitaliser les négociations et nient à Israël le droit de se défendre.

Si l’on demande à Israël de faire des concessions pour la paix, il doit obtenir les assurances que son droit à se défendre lui sera garanti. Nous devons savoir que les terroristes ne jouiront pas de l’impunité lorsqu’ils font de nos gestes de paix des armes de guerre, a conclu la représentante.



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