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Le pire peut être à venir avec Obama
Isi Leibler , THE JERUSALEM POST - Adaptation française de Sentinelle 5769
Article mis en ligne le 26 août 2009

Les efforts naïfs du président Obama pour un compromis avec les Arabes en intimidant Israël et en prenant des distances avec les USA s’est retourné contre lui. Cependant, malgré un malaise croissant s’étendant à certains des plus fervents partisans d’Obama, le gouvernement n’a montré aucun signe de changement dans sa politique.

Essayer d’atteindre un compromis avec des tyrannies est évident partout ; le comportement de voyou du régime iranien à l’égard de son propre peuple transforme en farce les efforts d’Obama pour amener à la raison Ahmadinejad. ; en réponse aux ouvertures unilatérales vers les Syriens, le président Assad a rendu viside au président iranien, la félicité pour sa réélection bidon, et déclaré que leur alliance n’aait jamais été aussi forte ; les Nord Coréens ont démontré un mépris absolu pour l’assistance amicale d’Obama , les Etats arabes ont tous répondu négativement à toutes les requêtes d’Obama pour apporter quelques bribes de reconnaissance pour répondre aux concessions israéliennes , la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a été humiliée publiquement par le ministre des affaires étrangères saoudien, qui a dûment souligné qu’il n’y avait rien à négocier jusqu’à ce qu’Israël cède à toutes les exigences arabes.

La réponse palestinienne a même été encore plus délétère. Clairement enhardi, l’assemblée générale du Fatah a montré du mépris pour toute initiative qui pourrait faire avancer le processus de paix. Leur intransigeance a démontré l’absurdité de la notion que cette direction corrompue et pleine de duplicité pouvait être un réel partenaire de paix. Il y a même eu des touches surréalistes quand l’assemblée générale du Fatah a accusé à l’unanimité Israël d’avoir assassiné Arafat et offert une ovation debout à un meurtrier de masse.

Ils ont décrété qu’à moins qu’Israël n’accède à toutes leurs exigences, aucune négociation ultérieure n’aurait lieu, et qu’ils pourraient reprendre la « lutte armée ». Loin d’encourager la modération arabe, l’approche dure d’Obama envers Israël a renforcé les partisans de la ligne dure.

Les faits sur le terrain rendent les perspectives de paix plus éloignées que jamais. Le seul message clair ressortant du congrès du Fatah est que, comme pour le Hamas ,l’élimination de la souveraineté juive dans la région demeure son objectif ultime. S’il n’en n’était pas ainsi, Mahmoud Abbas aurait accepté l’offre d’Ehud Olmert, qui lui assurait virtuellement toutes ses exigences territoriales, et suggérait même un compromis sur le droit de retour arabe.

Les conseillers d’Obama ont été amèrement déçus quand leurs diktats contre Israël leur sont revenus en boomerang. De fait, leurs exigences unilatérales et leurs tactiques d’intimidation peuvent être tenus responsables d’avoir créé un consensus rare dans le public israélien, qui soutient aujourd’hui massivement Netanyahou.

Pour ajouter aux problèmes d’Obama et en dépit de prédictions contraires, les dirigeants juifs américains ont commencé à remettre en cause ouvertement certaines de ses positions politiques. Il y a un malaise croissant même parmi certains Juifs Démocrates percevant qu’Obama trahit les promesses qu’il fit pendant les élections de préserver fidèlement l’alliance avec Israël.

L’exemple en a été donné dans les remarques de Howard Berman, le président influent du comité des affaires étrangères au Congrès des Représentants, qui, lors d’une réunion fermée avec des dirigeants juifs, critiqua explicitement la pression du gouvernement Obama sur Israël au sujet des implantations. Berman déclara qu’Abbas « attendait désormais que les USA lui présentent Israël sur un plateau ». Steny Hover, le chef de la majorité Démocrate en visite en Israël, fit des commenta ires similaires lors d’une conférence à Jérusalem.

Obama doit aussi avoir été étonné quand son ami et partisan loyal Alan Solow, le président de la conférence des présidents représentant 52 organisations juives américaines, a condamné son exigence de limiter les implantations juives à Jérusalem et dans sa banlieue.

Sur une publicité en pleine page du ‘New York Times’, Abe Foxman de l’Anti Defamation League* a déclaré »le problème, ce ne sont pas les implantations… M. le président, il est temps d’arrêter de faire pression sur notre partenaire et ami vital ». David Harris de l’American Jewish Committee**a exprimé de semblables sentiments à un groupe du Congrès. Tout en réitérant en général rituellement leur croyance qu’Obama n’abandonnerait pas Israël, les dirigeants juifs ont commencé à critique ouvertement lez comportement du gouvernement envers l’Etat juif.

La considération pour Obama parmi les activistes juifs américains s’effondra davantage quand, négligent avec mépris l’une des rares protestations juives unanimes, il participa personnellement à la cérémonie honorant de la plus haute récompense des USA pour les droits de l’homme, l’ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, également organisatrice avec l’ONU du festival de haine de Durban en 2001. Cela fut perçu comme une autre manifestation de la nouvelle histoire d’Obama avec l’ONU et ses affiliés anti Israël.

Les conseillers juifs d’Obama faisant la promotion de la ligne J Street*** doivent aussi avoir été déçus quand ils se sont aperçus qu’en dépit de publicités coûteuses dans les media, les sondages indiquaient que la majorité des activistes juifs demeuraient méprisants à l’égard des groupes marginaux de Juifs de Gauche pressant Obama d’obliger Israël à faire de nouvelles concessions.

Cependant, désormais, en continuant à éviter toute initiative qui pourrait irriter les Arabes, les USA maintiennent leur approche à la mai lourde envers leur allié d’autrefois, Israël. Alors qu’un compromis permettant de sauver la face pourrait se produire bientôt, appréciant le soutien sans précédent de son électorat, Netanyahou serait mal avisé de capituler face aux exigences d’Obama.

Hélas, sans tenir de la question des implantations, le pire peut être attendu de l’administration des USA. Après la rencontre chaleureuse entre le président égyptien Hosni Moubarak et Obama à Washington, il a félicité avec effusion les changements politiques introduits par le président et suggéré de nouvelles initiatives ‘positives’ imminentes des USA.

Il y a aussi des prédictions effrayantes : sans consultations préalables avec Israël, Obama a l’intention de soumettre unilatéralement un plan des USA pour un règlement élargi à l’ONU ou ailleurs. Une rumeur court ; ce plan utiliserait comme point de départ les offres irresponsables faites à Abbas par Olmert pendant l’agonie de son mandat – offres qui sans le moindre doute auraient été rejetées par la Knesset et le Peuple d’Israël lors d’un referendum. Cette démarche serait une trahison sans précédent d’un allié de longue date.

D’ici à ce un véritable partenaire de paix palestinien émerge, on ne peut attendre du Premier Ministre Benyamin Netanyahou qu’il crée un plan miraculeux magique qui apporterait un règlement final étendu. Mais maintenant sa tâche doit être de prévenir un règlement désastreux imposé par les Américains.

Pour ce faire, il doit rapidement identifier les lignes rouges que son gouvernement, soutenu par la vaste majorité des Israéliens, ne devra jamais envisager de franchir.

A cette fin, il devra aussi rassembler le soutien de la direction de la majorité des Juifs américains, et les encourager à faire connaître à leur qu’eux aussi ont leurs lignes rouges. Ils ont déjà commencé de signaler qu’ils ne resteront pas passifs si leur gouvernement tente d’imposer unilatéralement une solution qui pourrait mettre en danger l’Etat juif.


Notes du traducteur :

  • Anti Defamation League (ADL) : la plus grande organisation de lutte contre l’antisémitisme aux USA
  • *American Jewish Committee** : organisation fédérant la plupart des organisations juives aux USA.
  • **J Street : récent groupe de pression de « Juifs américains de Gauche » caviar, créé pour faire concurrence à l’AIPAC (principal Lobby juif aux USA). J Street se fait passer pour pro Israël alors qu’il est soutenu par des antisionistes forcenés (ex : George Soros) qui avancent masqués, et financé par des capitaux arabes évidemment anti-Israëiens.

Cf l’article traduit en français sur le site de Desinfos.com


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