/ Arik Bender – Maariv
Le gouvernement Netanyahu donne son feu vert à la tenue d’un référendum sur l’avenir du Golan et ce, sur fond d’une inquiétude croissante en Israël face au rapprochement américano-syrien.
Une commission parlementaire extraordinaire, présidée par le président de la coalition, le député Zeev Elkin, se réunira demain pour relancer le projet de loi sur un référendum concernant le Golan, après qu’en début de cette semaine, le comité ministériel des affaires législatives a décidé d’apporter son soutien à ce projet de loi. Si la commission extraordinaire de la Knesset, décide d’appliquer à ce projet de loi le principe de continuité, cela signifiera que le processus législatif reprendra là où il avait été interrompu lors de la législature précédente, ce qui lui permettra d’être voté directement en deuxième puis en troisième lecture.
Selon Zeev Elkin, cette initiative se fait en concertation avec le Premier ministre Binyamin Netanyahu. « Le comité ministériel des affaires législatives ne décide pas de soutenir un projet de loi sans que le Premier ministre y soit favorable », a-t-il expliqué.
Ce projet de loi stipule que le gouvernement ne pourra décider d’un retrait territorial ou signer un accord modifiant les frontières de l’Etat sans obtenir tout d’abord le soutien du peuple lors d’un référendum. Cette loi viendrait compléter la loi sur la protection du plateau du Golan, selon laquelle tout retrait du Golan nécessite l’approbation de la majorité absolue de la Knesset, soit 61 députés.