Lors d’une interview qu’il a accordée dimanche à la chaîne ABC, le vice président américain, Joe Biden, a affirmé - en réponse à la question du journaliste qui l’interrogeait de savoir si l’Amérique comptait empêcher Tsahal d’agir militairement contre l’Iran - « qu’Israël est libre de faire ce qu’il décide de faire ».

Il s’agit de la première prise de position dans ce sens d’un membre aussi haut placé de l’administration Obama, après que le chef d’état-major interarmées, l’amiral Michael Mullen, et le patron de la CIA, Leon Panetta, aient pris, à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois, une position nettement tranchée, s’opposant à toute intervention militaire contre les installations nucléaires du régime des ayatollahs.

Joe Biden est revenu par trois fois, au cours de cette interview, sur son affirmation « qu’Israël peut décider pour lui-même », précisant « qu’il s’agit d’un état souverain pouvant juger de ce qui est pertinent pour ses intérêts, concernant l’Iran ou tout autre sujet (…), et que nous soyons d’accord ou non ».

« Si le gouvernement Netanyahou décide d’une ligne d’action différente de la notre, c’est son droit souverain, il s’agit de son choix » a encore précisé le vice président des Etats-Unis.

Sécurité

Survol de l'Arabie Saoudite ?

Israël a officiellement et vigoureusement démenti les affirmations du Sunday Times, citant des "sources diplomatiques", selon lesquelles l'Arabie Saoudite permettrait aux avions de Tsahal de survoler son territoire pour aller attaquer les installations nucléaires iraniennes.

Selon ce journal, le chef du Mossad, Meïr Dagan, a pris des contacts au début de l'année avec les autorités saoudiennes à ce sujet, et aurait informé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qu'elles seraient prêtes à "fermer les yeux" si "des appareils de l'aviation israélienne devaient pénétrer dans leur espace aérien dans le cadre d'une mission servant les intérêts communs d'Israël et de l'Arabie Saoudite".

Le bureau du chef du gouvernement a soutenu que ces informations étaient fausses et dénuées de tout fondement.

"Israël tente une ouverture vers le monde arabe, sur le dos des Palestiniens, sur la base d'initiatives vides de contenu". C'est ce qu'a affirmé un haut responsable de l'Autorité palestinienne qui accuse Jérusalem "de tenter de s'esquiver de toutes ses obligations par le biais d'une promesse de cessation temporaire de la construction en Cisjordanie".

Se référant à différentes options évoquées par Israël pour tenter de résorber la crise avec les Etats-Unis à ce sujet, ce responsable a affirmé que le "monde arabe ne doit s'ouvrir à Israël que lorsque le dernier des colons abandonnera les territoires conquis, et que sera démontée la dernière des implantations" ajoutant "qu'il est interdit qu'Israël reçoive quoique ce soit avant que ne soit ôté un seul clou des territoires".

Selon le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, "le gouvernement libanais qui se prépare à approuver le Hezbollah, devra supporter les conséquences de toute attaque de cette organisation (contre Israël)".

"Le gouvernement du Liban est souverain, et c'est la raison pour laquelle toute agression à partir de son territoire, sera considérée comme ayant reçu son aval et son feu vert" a encore affirmé Netanyahou lors du conseil des ministres de ce dimanche.

Le ministre de la Défense, Ehud Barak a renchéri en soutenant "qu'Israël considérerait le Liban et son gouvernement comme responsable de toute action du Hezbollah".

"Nous avons, pour la première fois, apporté notre accord national à la solution des deux Etats pour deux peuples" a rappelé Benjamin Netanyahou à l'ouverture du conseil des ministres, lors duquel il a également présenté un bilan des actions des 100 premiers jours de son administration.

"Les Palestiniens devront reconnaître Israël comme étant l'Etat du peuple juif, le problème des réfugiés trouvera sa solution en dehors du pays, et Israël a besoin et obtiendra des frontières protégées, ce qui impose une démilitarisation totale du territoire palestinien" a précisé le Premier ministre israélien.

Le "Comité contre les tortures" a saisi la Haute cour de justice pour empêcher les enquêteurs du Shabak (sécurité intérieure) et de Tsahal d'avilir les suspects, et de leur poser des menottes de façon qui leur cause une souffrance excessive, et pour que soient rendues publiques les conditions d'utilisation des moyens de prévenir leur évasion.

Cet appel fait suite à un rapport publié le mois dernier par cette organisation , portant sur 574 cas d'arrestations étudiés en 2008, qui font ressortir que les membres des prisonniers sont souvent attachés de manière dégradante, et serrés bien au-delà de que ce qui est nécessaire pour empêcher ces derniers de fuir, "en dépit de la loi internationale et des règles élémentaires de la morale".

Le gouvernement a entériné la proposition de modification de la loi sur "les droits des élèves" élaborée par le ministre de l'Education, Guidon Sahar, selon laquelle les écoliers violents pourront immédiatement être renvoyés des établissements où ils étudient, loi qui devra ensuite être validée par la Knesset.

Jusqu'à présent il était nécessaire, dans de tels cas, de convoquer une commission, devant laquelle les élèves incriminés pouvaient intervenir pour s'opposer à cette sentence, procédure retardant l'application de celle-ci.

Il s'agit, selon le ministère de l'Education, de trois à cinq cas de violences graves qui sont constatées chaque année dans chacun des districts d'Israël.

Initiée par la précédente Knesset dans le but de réduire l'usage des sacs en plastique polluants, une proposition de loi allant de ce sens a été reprise par l'actuel gouvernement, selon laquelle les commerçants ne pourront plus distribuer gratuitement de tels emballages à usage unique.

Les alternatives proposées incluent la distribution de sachets biodégradables, la vente de sacs en plastique à usage multiple, ou de sachets en papier à un prix subventionné.

Le texte de loi prévoit également des amendes pour les contrevenants.

ANTISEMITISME : Le Congrès juif mondial exige la démission du grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, qui a affirmé dans un entretien au Times, qu'Adolf Hitler était un homme efficace qui savait commander.

SOCIETE : Des informations publiées par la revue "Des jeunes montent en Israël", font état d'une baisse de 44% des mineurs immigrants emprisonnés pour délinquance, par rapport à l'année passée. Le taux des élèves abandonnant l'école, de 3,8%, est par ailleurs le double de celui des écoliers nés en Israël.

TRANSPORTS : La commission législative de la Knesset a entériné la proposition de loi du parlementaire Ahmed Tibi, selon laquelle les compagnies d'aviation seront tenues de dédommager les voyageurs pour des retards ou l'annulation de vols au départ d'Israël, selon les critères internationaux.

ECONOMIE : La première séance de la semaine à la bourse de Tel-Aviv a clôturé sur des baisses de ses principaux indices. Le Tel-Aviv-25 a perdu 1,34%, le Tel-Aviv-100, 1,69%, le Tel-Tech 3,1% et les valeurs immobilières 3,18%.

SECURITE : Pour la première fois depuis la formation du gouvernement Netanyahou, le chef d'état major israélien, Gaby Ashkenazy, a exposé d'une manière complète et détaillée, en conseil des ministres, la situation sécuritaire générale d'Israël, toutes les menaces auxquelles l'Etat hébreu pourrait être confronté, et la réponse de Tsahal à chacune d'entre elles.

IRAN : Selon le chef d'état-major américain, l'amiral Michael Mullen, une attaque contre les installations nucléaires iraniennes est "susceptible d'ébranler fortement la stabilité de la région, et les conséquences d'une telle attaque seraient imprévisibles".

COMORES : Les enquêteurs français sur la catastrophe aérienne de l'avion yéménite qui s'est abimé en mer au large des Comores, ont annoncé qu'un sous-marin avait détecté les signaux émis par les deux boites noires de l'Airbus. Cet accident avait fait 152 morts, et seule une jeune adolescente restée accrochée à un débris de l’avion pendant une dizaine d’heures, avait réchappé à cette catastrophe.

JORDANIE : Plusieurs dizaines de manifestants se sont heurtés aux forces de l'ordre à Aman, la capitale, alors qu'ils réclamaient la cessation de toute importation en provenance d'Israël, qui contribue, selon eux, à aider l'Etat hébreu à poursuivre la construction dans les implantations de Cisjordanie. Deux d'entre eux ont été blessés et onze autres arrêtés.

SOMALIE : Des combats qui ont opposé des soldats de l'armée régulière à des rebelles somaliens ont fait au moins 12 morts dans la capitale Mogadishu.

IRAN : Un journaliste grec détenteur de la nationalité britannique, arrêté à Téhéran lors des émeutes anti-gouvernementales qui ont suivi la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, a été libéré par les autorités iraniennes.

USA : Un employé du parc Disney World en Floride, a trouvé la mort lors d'une collision de deux petits trains dans le parc.