Procès du «gang des barbares»
Par Sylvain Besson - Le Temps
Article mis en ligne le 30 avril 2009
dernière modification le 29 avril 2009
Le procès du rapt et du meurtre d’Ilan Halimi, qui s’ouvre ce mercredi, fait ressurgir le spectre d’une sous-culture de banlieue mêlant antisémitisme, loi du silence et ultraviolence. Rony Brauman, cofondateur de Médecins sans frontières, se souviendra longtemps de sa rencontre avec le «gang des barbares» : «Ils ont lancé un cocktail Molotov dans ma cour et tiré une balle dans mon portail. Ils m’ont aussi laissé une photo prise devant ma maison, avec un de leurs types armé d’un bazooka, je ne sais pas s’il était vrai ou faux.»