La Belgique estime que les conditions sont réunies pour une participation à la Conférence sur le racisme dite « Durban II », qui débute lundi à Genève, et espère en convaincre un « grand nombre » de pays de l’UE, a annoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « Des consultations au niveau européen sont en cours. Nous sommes en faveur d’une participation, nous pensons que les conditions sont réunies », a déclaré dimanche à l’AFP ce porte-parole, Bart Ouvry.

« Nous essayons de convaincre les partenaires européens d’y aller en grand nombre. Nous attachons une grande importance à la concertation européenne, donc s’il y a une décision de ne pas y aller, il faudrait le faire au niveau de l’UE », a-t-il ajouté.

Des consultations se poursuivaient ce week-end entre Européens sur une décision de participation de l’UE à cette réunion, et sur son niveau de représentation, selon le ministère français des Affaires étrangères.

Mais à la veille de l’ouverture des travaux, le climat était à l’incertitude dimanche, après la défection de plusieurs pays occidentaux craignant des dérapages liés à la venue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Ayant fait planer le doute jusqu’à la dernière minute, les Etats-Unis, l’Australie et les Pays-Bas ont finalement annoncé qu’ils ne participeraient pas à la conférence, qui doit assurer le suivi de celle, houleuse et très controversée d’il y a huit ans à Durban, en Afrique du Sud.