| L’Iranien Mahmoud Ahmadinejad s’impose en maître du jeu. Les Européens et la Suisse hésitent encore à participer. Exclue de la discussion, la question israélo-palestinienne risque de ressurgir durant les débats. «Il est important que le nom de Genève ne soit pas associé à un échec», a répété Micheline Calmy-Rey. Ce n’est pas gagné. A maintenant 72 ?heures de l’ouverture de la Conférence sur le racisme dite Durban II, on ne sait encore pas si les Occidentaux se joindront à ses travaux. La Suisse elle-même attend toujours d’avoir entre les mains le texte qui sera soumis à examen avant de confirmer sa présence. Hier, l’UDC a demandé au Conseil fédéral de s’abstenir d’y participer.
Genève prise au piège de la conférence antiraciste
Alain Jourdan, La Tribune de Genève
Article mis en ligne le 17 avril 2009