Ce que n’aime pas particulièrement le Parti communiste français, comme tous les partis frères d’ailleurs, est d’être rapproché idéologiquement aux autres extrêmes. Tel le brun, évidemment, mais aussi le vert de l’islamisme. Richard Prasquier, président du Crif, avait dans des propos tenus sur Radio France Internationale « assimilé la position du Parti communiste français à celle des groupes islamistes radicaux voir à celle du terrorisme international ».
N’appréciant point cet amalgame, et reconnaissant de ce fait la barbarie de l’idéologie des groupes islamistes radicaux, Marie-Georges buffet -Secrétaire Nationale du PCF- adressa une lettre au Président du Crif (1) lui précisant que cela n’est pas acceptable « (…) en regard des rapports entre nos deux organisations marquées jusqu’à présent par le débat, la confrontation mais la reconnaissance de la parole réellement portée de part et d’autre ».