Si, officiellement bien sûr, « la France n’était pas visée » par l’attentat du Caire, selon le porte-parole du Quai d’Orsay, il n’a échappé à personne que le président Nicolas Sarkozy n’hésite pas à s’afficher souvent avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, avec lequel il entretient d’étroites relations.
Le chef de l’Etat, qui copréside avec lui l’Union pour la Méditerranée, se rendra ainsi dimanche et lundi prochains de nouveau à Charm el-Cheikh.
Il a en effet accepté de coprésider avec Moubarak la Conférence internationale en soutien à l’économie palestinienne et à la reconstruction de Gaza, qui se tiendra le 2 mars dans la célèbre station touristique sur la mer Rouge.
Le président Sarkozy s’y était déjà rendu le 18 janvier pour finaliser un cessez-le-feu à Gaza après avoir conçu, les 5 et 6 janvier au Caire toujours avec Moubarak , un plan franco-égyptien pour mettre fin à l’opération israélienne Plomb durci, dans la bande de Gaza.