Alors que les jeux semblent être faits, le président de l’Etat, Shimon Pérès, a convoqué pour ce vendredi matin, les deux leaders des grands partis politiques Likoud et Kadima, dans le but de les convaincre de s’unir pour former un gouvernement d’union nationale, large et stable, mieux à même de faire face aux défis qui attendent Israël.

Quoiqu’il en soit, la partie paraît maintenant gagnée pour Binyamin Netanyahou qui a obtenu le soutien de plus de 50% des députés de la Knesset, et qui devrait se voir confier la charge de former le prochain gouvernement d’Israël dont il sera le Premier ministre.

Sa rivale Tzipi Livni, ainsi d’ailleurs que le chef du parti travailliste, Ehud Barak, ont tous deux affirmé qu’ils rejoindraient les rangs de l’opposition, et ne comptent pas faire partie d’un gouvernement de droite dirigé par le chef du Likoud, malgré les appels insistants de ce dernier pour qu’ils se joignent à la coalition.

Politique

65 députés pour Netanyahou

Le parti Kadima n’a obtenu - en termes de recommandations auprès du président de l’Etat pour que Tzipi Livni soit nommée afin de former une coalition gouvernementale - que les voix des députés de sa propre formation. De son côté, Binyamin Netanyahou a bénéficié du soutien d’Israël Beitenou, de Shass, et des partis sionistes religieux, en sus de celui du Likoud, et totalisé 65 députés en sa faveur.

Cette majorité permet de fait à Netanyahou de former un gouvernement, sous réserve de mettre d’accord tous les partis de cette coalition, et notamment Israël Beitenou et Shass, en conflit sur des problématiques de lois dites «religieuses».

Mais le soutien de 65 parlementaires sur les 120 que compte la Knesset, ne permet pas au candidat du Likoud d’obtenir une assise politique large et stable, surtout que Kadima à confirmé, à nouveau, préférer diriger l’opposition politique du pays que d’être la «cinquième roue du carrosse d’un gouvernement qui ne peut mener nulle part», selon la déclaration du ministre centriste Tsah’i Hanegbi.

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a officiellement confirmé qu’elle assistera au sommet international des pays donateurs au profit de la reconstruction de la bande de Gaza, organisé au Caire par le président égyptien, Hosni Moubarak, le 2 mars prochain.

Après la visite à Washington, la semaine dernière, du ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou el Gheith, la diplomatie américaine s’était contentée d’affirmer que «la situation des habitants de Gaza reste grave. L’administration américaine va continuer de suivre celle-ci, pour décider de l’aide la plus appropriée à apporter à la population».

Alors que les USA ont déjà contribué à l’effort international d’aide à Gaza - à hauteur de 60 millions de dollars - près d’un demi milliard de dollars a été récolté lors d’une vaste campagne lancée dans plusieurs pays arabes, en sus de 50 ambulances offertes aux services d’urgence palestiniens.

La demande d’extradition d’Elior Hen, adressée par Israël aux autorités brésiliennes, devrait être acceptée par un tribunal de Sao Paulo, suite aux recommandations favorables formulées par le ministère de la Justice et celui des Affaires étrangères du Brésil.

Le «rabbin» Hen - à la tête d’une petite secte établie à Jérusalem et impliqué dans des cas graves de maltraitance d’enfants, justifiées par le «maitre spirituel» par une «nécessité mystique» - était parvenu à s’enfuir pendant l’enquête de police, avant de refaire surface dans les rangs de la communauté juive de Sao Paulo.

Il est notamment accusé d’avoir ordonné des violences particulièrement sordides sur deux garçonnets, de 3 et 4 ans, ayant provoqué chez l’un deux des lésions cérébrales irréversibles.

Néanmoins, l’avocat d’Elior Hen, a indiqué que comme cette affaire a eu lieu à Beitar Illit, en Judée Samarie - "territoire conquis qui n’est pas placé sous juridiction israélienne" - la justice brésilienne n’a pas pouvoir de donner une suite favorable à cette demande malgré l’accord sur les extraditions signé entre les deux pays.

Suite à l’accord de vente de la start-up israélienne Ventor, spécialisée dans le développement de prothèses de valves cardiaques, pour 300 millions de dollars, au géant américain Medtronic (dont la valeur est estimée à 37 milliards de dollars), l’Etat d’Israël va percevoir 100 millions de shekels au titre de la propriété industrielle.

Le fondateur de cette firme, le Dr. Ehud Shvemental, étant fonctionnaire de l’Etat - en tant que directeur de l’Institut cardiaque de l’hôpital Shiba - lorsqu’il a développé les premières technologies de Ventor, dans les années 1990, le trésorier général israélien, Shouki Oren, a réclamé la "part" de l’Etat dans cette transaction, du montant de laquelle il prélèvera 100 millions de shekels.

Suite à la pression internationale sur les Emirats, qui ont refusé d’accorder un visa à la joueuse israélienne Shahar Peer, les menaces d’annulation du tournoi de Dubaï des compétions internationales, et la résiliation de plusieurs contrats de sponsorisation, les organisateurs ont décidé d’accorder «une autorisation spéciale» à l’Israélien Andy Ram, qui disputera les épreuves de double.

Parallèlement, le tennisman s’est qualifié avec son coéquipier australien Julian Knowle, pour les demi-finales du tournoi de Marseille, doté de 576.000 euros de prix, en battant la paire russo-allemande Michaël Youzhny - Micha Zverev par deux sets à zéro.

Le propriétaire de la Standford International Bank, et magnat texan de la finance, Robert Allen Standford, est recherché par la police américaine, alors qu’il a tenté - semble-t-il - de prendre la fuite vers l’île d’Antiga où il y a d’ailleurs récemment été anobli.

Selon la plainte des autorités boursières américaines, la SEC, des certificats d’une valeur supérieure à 8 milliards de dollars ont été vendus frauduleusement, par le Standford Financial Group, une des sociétés de Sir Allen qui gère plus de 50 milliards d’actifs, en garantissant aux acquéreurs des taux de rendements "invraisemblables".

Quelques heures après que le président américain, Barack Obama, ait téléphoné à son homologue afghan, Hamis Karzai, ce dernier a déclaré «qu’il n’y aura plus, désormais, d’opérations des forces étrangères dans son pays, sans coordination avec l’armée régulière de l’Afghanistan».

La période de tension entre Kaboul et Washington semble ainsi tirer à sa fin, qui était principalement causée par les victimes civiles tuées par les forces de coalition, et le manque de coordination de celles-ci avec le commandement militaire du pays.
Rappelons que Barak Obama a annoncé mercredi sa décision d’envoyer en guerre contre les Talibans, 17.000 soldats américains supplémentaires, ce qui portera les effectifs des USA dans la région, à 50.000 hommes.

JUSTICE : Ehud Olmert sera entendu ce vendredi, pour la quinzième fois, par les enquêteurs, de police, dans sa résidence officielle de Jérusalem, sur les affaires de corruption dans lesquelles il est soupçonné tremper.

DEFENSE : Des appareils de l’aviation de Tsahal ont bombardé, en début d’après-midi, plusieurs souterrains de contrebande, dans le sud de la bande de Gaza, en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes de ce jeudi matin, sur le Néguev.

JUSTICE : Un haut responsable du service des impôts de la ville de Haïfa a été interpellé par la police. Il est soupçonné de corruption.

METEOROLOGIE : L’aéroport de Sdé Dov à Tel-Aviv a été fermé jusqu’à nouvel ordre suite à un brouillard intense qui couvre toute la région.

POLITIQUE : Le parti arabe Balad a décidé de ne recommander au président de l’Etat aucun des deux candidats en lice pour former une coalition gouvernementale, et le chef de cette formation, Jamel Zahalka, a affirmé que «Livni ne représente pas le libéralisme, mais le liebermanisme ! ».

DIVERS : Le mentor du parti orthodoxe séfarade, Shas, le rabbin Ovadia Yossef, doit subir aujourd’hui une intervention chirurgicale, pour enlever la cataracte, sous anesthésie totale.

ECONOMIE : Les analystes de la banque d’investissement suisse UBS, prévoient une année 2009 problématique pour les banques israéliennes, 2010 devant même l’être encore plus.

POLITIQUE : Avigdor Lieberman a recommandé Netanyahou à Shimon Pérès, seulement dans le but de «former un gouvernement large».

EGYPTE : L’ex leader de l’opposition égyptienne, Ayamn Nour, un avocat âgé de 44 ans détenu pour falsification de documents liés à son parti, et libéré hier de prison pour «raisons de santé», a annoncé qu’il abandonnait ses activités politiques. Il avait toujours nié les accusations portées contre lui et avait même écrit à Obama que la raison de son emprisonnement tenait au fait d’avoir voulu se mesurer à Moubarak qui gouverne le pays depuis 27 ans.

YEMEN : Un haut responsable d’Al Qaeda, Nasser Abdel Karim al-Wahishi, a appelé, dans un enregistrement vidéo, la population yéménite à se soulever contre son gouvernement, et celles d’Arabie Saoudite et des pays du golfe à venir en aide à leurs frères du Yémen.

SOMALIE : Deux religieuses catholiques de nationalité italienne et âgées d’une soixantaine d’années, qui avaient été prises en otage au Kenya et conduites en Somalie en novembre dernier, ont été libérées pas leurs ravisseurs saines et sauves.

ANGLETERRE : Un hélicoptère britannique transportant 18 passagers, et qui faisait route vers une plateforme pétrolière écossaise s’est abimé en pleine mer, à 190 kilomètres de sa destination. Tous les passagers ont pu être repêchés sains et saufs.

IRAK : Le procès du journaliste irakien, Mountazer al-Zaïdi, qui avait lancé ses chaussures à la figure de George Bush lors d’une conférence de presse donnée par l’ancien président américain, s’ouvrira aujourd’hui devant la cour criminelle centrale de Bagdad. L’accusé, devenu célèbre dans le monde entier, risque jusqu’à 15 ans de prison.

KYRGYZSTAN : Le parlement a entériné à une écrasante majorité, la décision du président de fermer la base américaine sur trouvant au Kyrgyzstan, qui sert d’arrière logistique aux troupes des USA en Afghanistan.