Le Conseil d’Etat reconnaît la responsabilité de l’Etat dans la déportation
La Presse Canadienne
Article mis en ligne le 17 février 2009
« La déportation de personnes victimes de persécutions antisémites durant la Seconde Guerre mondiale » est constitutive d’une « faute » qui engage la responsabilité de l’Etat français. Tel est l’avis rendu lundi par le Conseil d’Etat, qui reconnaît pour la première fois la « responsabilité » de l’Etat français dans la déportation de juifs sous l’Occupation, estimant cependant que les graves préjudices subis par les victimes avaient déjà été indemnisés, matériellement et symboliquement, depuis 1945.