Plus d’un millier de galeries souterraines permettent au Hamas de s’approvisionner clandestinement en armes de plus en plus sophistiquées. À Rafah, on les appelle « les nouveaux riches » : de jeunes hommes d’affaires aux 4 × 4 rutilants qui ont fait fortune dans l’industrie des tunnels de contrebande avec l’Égypte, employant une armée de petites mains, des ouvriers au chômage ou des gosses qui fanfaronnent à moto dans les rues de cette ville frontalière au sud de la bande de Gaza.